Dans la splendeur des chutes d'Iguazú

Les chutes d'Iguazú comptent parmi les plus belles du monde. C'est une nature extraordinaire qui nous y attend. Et vous savez quoi ? On a bien envie de partager ça avec vous !

Nous étions dans ce petit paradis du 21 au 23 juin 2018 !



Situées à l’extrême nord est de l'Argentine à la frontière avec le Brésil et non loin du Paraguay, ça fait tout de même un sacré bout de route pour s'y rendre depuis Buenos Aires. Il nous faudra effectivement plus d'une vingtaine d'heures de bus depuis la capitale. Nous quittons les 12 petits degrés et le béton pour un saut prématuré vers un climat tropical et donc humide à 25°C pour découvrir une végétation luxuriante. Les chutes d'Iguazu pour se les représenter, c'est environ 200 chutes réparties sur 2,5 km à peine, et classées au Patrimoine mondial de l'Unesco. C'est donc avec une certaine excitation que nous partons pour ces terres nouvelles, territoire originel des indiens guaranis et dont la culture est encore assez présente dans cette région. Sur la route non loin de notre point d'arrivée nous en voyons à cheval drapés de leur tenue traditionnelle.

Ils descendent de la montagne à cheval !

Iguazú, côté Argentin


Les chutes d'eau sont visibles depuis Puerto Iguazú en Argentine mais aussi depuis Foz do Iguacu au Brésil. Pour notre premier jour, nous choisissons le côté argentin, et nous nous levons de très bonne heure car on a un peu peur de l'afflux touristique mais surtout peur de ne pas voir d'animaux sauvages. On est donc quasiment les premiers à rentrer dans le parc.


Passés les portiques de sécurité, le contrôle de billet et le côté un peu Disney de l'entrée du parc avec ses toilettes, ses restaurants et ses boutiques de souvenirs encore fermées, nous nous retrouvons absolument seuls. D'une part car nous sommes un petite quinzaine à être entrés à cette heure-ci et d'autre part car tous les gens se dirigent vers le train touristique qui les emmènera au premier point de vue.


Pour nous c'est plutôt non merci, on préfère prendre le chemin qui s'ouvre devant nous, écouter les bruits de la jungle au réveil et avoir une chance d'apercevoir des animaux sauvages. Et pour ces derniers, nous sommes servis : un capybara (le plus gros rongeur au monde) ouvre le bal suivi de près par une armée de coatis (des cousins du raton-laveurs).

Capybara adepte de capoeira
Ne rien garder dans les poches !

Mignons sous bien des aspects, ils sont également une plaie pour les touristes, se montrant agressifs en présence de bouffe. Le simple fait de sortir quelque chose d'un sac (et pas forcément de la nourriture) les font changer de direction, les attirant irrémédiablement vers vous et vers l'objet de tous leurs désirs : votre sandwich, vos bonbons, votre enfant (ah ben non quand même pas!) Il faut donc rester sur ses gardes en leur présence. Près des lieux de restauration, les employés du parc ont mis en place un système très ingénieux qui consiste en un grand bâton auquel sont accrochées des boîtes de conserve qu'ils font traîner au sol. Le bruit les effraie, jackpot, on peut manger en paix!

En force ! Pas le moment de sortir un empanada...
Pour vous dire qu'ils sont malins, on en a même vu faire la queue près des comptoirs dans l'espoir d'avoir quelques frites ou de dérober un hamburger des mains de son acquéreur. Et ils mettent vraiment du cœur à l'ouvrage allant jusqu’à s'accrocher aux jambes d'une pauvre fille, qui, prise de panique lâche les frites tant convoitées.

Au cours de notre magnifique journée, nous verrons aussi de superbes oiseaux très colorés dignes de la représentation que l'on se fait de la faune amazonienne. Mais pour l'instant, le toucan se laisse désirer...


La végétation est luxuriante et s'il n'y avait pas les chemins balisés, nous pourrions certainement nous croire perdus en plein cœur de la forêt. Nos pas sont baignés par le soleil qui tape dur ; il faut dire qu'on a perdu l'habitude d'avoir chaud depuis ces dernières semaines.

Quand tout à coup, au détour du chemin...

Le point d'orgue de notre journée sera notre arrivée face aux chutes les plus impressionnantes d'Iguazu, celle qui font aussi la renommée du site, après avoir traversé quelques passerelles au dessus de la rivière. Fort heureusement nous sommes 2 semaines avant la période très touristique : il n'y a donc pas grand monde et nous pouvons profiter du spectacle comme bon nous semble. Le bruit est impressionnant et elles sont d'une beauté inégalée. Des frissons nous parcourent tout le corps tant le site est merveilleux et bien préservé. En tout cas il en a tout l'air vu le nombre de bestioles que l'on a pu rencontrer.

Une passerelle permet de s'approcher au plus proche du bouillon (et oui, ça mouille)
Ça schpritze !


Nous retournons à notre hôtel des étoiles / des papillons pleins les yeux en bus, non sans avoir vu un bel oiseau caché dans les arbres.


Le soir nous partageons notre repas avec un groupe de portugais / brésiliens / autrichiens. Et nous les petits frenchies ! Quel mélange sympathique.

Attention, session pipaillons !

Iguazu, côté do Brazil

Nous sommes pressés de visiter les chutes d'Iguazu côté Brésil. Si elles sont aussi belles que du côté argentin, la journée promet !

Nous prenons un bus qui nous fait passer la frontière. Un petit coup de tampon dans le passeport et nous voilà avec un visa touristique brésilien pour une journée.

Il y a plus de monde de ce côté et on en conclue que c'est parce qu'il faut moins marcher pour voir les points de vue. Il faut prendre une navette avec toit ouvert (et il fait super froid le matin dans la jungle, on en viendrait presque à regretter notre pull laissé à l'hôtel) pour aller au premier point de vue. Ce côté parc d'attraction nous plaît un peu moins, on espère que ce sera mieux ensuite. En plus aujourd'hui c'est jour de match de coupe du monde pour les brésiliens, ils sont donc chauffés à bloc et le parc diffuse le match sur tous ses écrans, quelle joie !

Nous trouvons ce côté du parc un peu moins sympa car la nature y est moins présente et il y a trop peu de balades dans la jungle. Par contre les vues sont plus impressionnantes mais du coup il faut parfois faire la queue pour pouvoir faire une photo sans personne.

Mais bon, quand même, faut bien dire que ça envoie du pâté !
Allez on vous met un singe, c'est pour souffler entre deux chutes d'eau...
Allez on vous met un singe, c'est pour souffler entre deux chutes d'eau...
Ça schpritze ici aussi !

Comme, la visite de ce côté du parc nous prend moins de temps, une demi-journée suffisant clairement en comptant le temps qu'il faut pour faire les photos, nous réservons l'autre moitié de la journée à la visite du parc aux oiseaux "Parque das Aves". Ce centre de conservation des espèces est très réputé en Amérique du Sud et on nous en a dit beaucoup de bien. On est donc très excités de pouvoir aller observer les oiseaux colorés qui ont fait la réputation du parc. Ce parc est une pure merveille entre toucans (la star du parc), perroquets, flamants rose, colibri, vautours, aigles et autres oiseaux de la région. On en prend encore une fois plein les yeux et c'est un vrai moment de relaxation en croisant les doigts bien sûr pour ne pas se faire fienter dessus.

Session oisals !
Seigneur Toucan se demandant comment chopper un petit bout de papaye avec son gros bec...
Petit colibri fait sa part
Et même des bestioles préhistoriques : le didon-kangourex !

En route pour Cordoba


Notre pause tropicale terminée, on the road again pour plus d'une vingtaine d'heures de route pour Cordoba. Youpi ! Cette ville nous réservera tout de même une bonne surprise parmi sont lot de mauvaises. Mais ça ce sera dans le prochain article. En attendant le départ, nous allons faire une petite visite du côté des trois drapeaux représentant les trois frontières, celles de l'Argentine, du Brésil et du Paraguay. Un peu comme le pays des trois frontières chez nous, mais en plus exotique.

A bientôt pour de nouvelles aventures !

Derrière, l'Argentine, à gauche le Paraguay, en face le Brésil


3 commentaires:

  1. Trop bien un nouvel article !
    J'ai bien rigolé en voyant le gang de coaties à vos trousses :p

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    1. Rigole, rigole : on voit bien que c'est pas toi qui a failli perdre ton sandwich !! :-O
      Ça y est vous êtes de retour à Rennes ou vous vous donnez encore un peu de temps ?

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    2. Oups, j'ai zappé de revenir voir votre réponse :p
      D'abord je tiens à préciser qu'à Iguaçu on a mangé nos sandwichs super vite en en se cachant des coatis ... donc voilà, nous aussi on a souffert okay !
      Sinon oui on est à Rennes et vous êtes les bienvenus quand vous voulez :)

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