Quittons le Chili pour passer en Argentine. Nous traversons la Cordillère des Andes pour nous rendre à El Bolson, ville de hippies où nous apprendrons à connaître la culture argentine.
Nous avons visité El Bolson et ses routes enneigées du 6 au 10 juin 2018.
Après un premier aperçu de la région des lacs au Chili nous décidons de faire une étape à El Bolson, petite bourgade de Patagonie. Histoire de rendre les choses très claires, les argentins et les chiliens ont décidé de nommer les régions du sud de leurs pays par les mêmes noms. On aura donc une région des lacs au Chili et une autre en Argentine et une Patagonie en Argentine et la deuxième au Chili (qui commence vachement plus au sud). Ah oui et vu qu'ils ne s'entendent pas du tout entre eux, la vraie Patagonie c'est en Argentine et la vraie région des Lacs est au Chili. Ou est-ce l'inverse ? Et le meilleur vin de toute façon c'est au Chili. Ah non c'est en Argentine ! Nous on a testé les deux et on a bien notre petit avis sur la question. Il y en a bien un qui est meilleur et moins cher que l'autre et ce n'est pas le vin argentin. Et Paf ! Les chiliens se sont forgés une belle réputation de m***e en Amérique du Sud pour des raisons diverses et variés. La logique nous échappe mais on va tenter de vous en faire un petit résumé : en deux mots, ils ont réussi à faire la guerre à tous leurs voisins. Ils ont ainsi envahit la région de l'Atacama au nord, privant la Bolivie de son accès à la mer. Ils ont prétendu avoir inventé le Pisco Sour alors que tout le monde sait que ça vient du Pérou. Et ils aussi taquiné les argentins lors de la conquête du sud du continent. Bref : ils se sont fait que des potes partout.
Nous avons visité El Bolson et ses routes enneigées du 6 au 10 juin 2018.
Après un premier aperçu de la région des lacs au Chili nous décidons de faire une étape à El Bolson, petite bourgade de Patagonie. Histoire de rendre les choses très claires, les argentins et les chiliens ont décidé de nommer les régions du sud de leurs pays par les mêmes noms. On aura donc une région des lacs au Chili et une autre en Argentine et une Patagonie en Argentine et la deuxième au Chili (qui commence vachement plus au sud). Ah oui et vu qu'ils ne s'entendent pas du tout entre eux, la vraie Patagonie c'est en Argentine et la vraie région des Lacs est au Chili. Ou est-ce l'inverse ? Et le meilleur vin de toute façon c'est au Chili. Ah non c'est en Argentine ! Nous on a testé les deux et on a bien notre petit avis sur la question. Il y en a bien un qui est meilleur et moins cher que l'autre et ce n'est pas le vin argentin. Et Paf ! Les chiliens se sont forgés une belle réputation de m***e en Amérique du Sud pour des raisons diverses et variés. La logique nous échappe mais on va tenter de vous en faire un petit résumé : en deux mots, ils ont réussi à faire la guerre à tous leurs voisins. Ils ont ainsi envahit la région de l'Atacama au nord, privant la Bolivie de son accès à la mer. Ils ont prétendu avoir inventé le Pisco Sour alors que tout le monde sait que ça vient du Pérou. Et ils aussi taquiné les argentins lors de la conquête du sud du continent. Bref : ils se sont fait que des potes partout.
El Bolson, nous voilà !
Trêve de digressions (mot appris récemment et placé pour se donner l'air intelligent), c'est donc dans ce joyeux fourbi que l'on
fait nos premiers pas en Patagonie, côté argentin donc. Petite ville
pittoresque d'environ 20 000 habitants, El Bolson se situe dans le
département de San Carlos de Bariloche à l’extrême sud-ouest de la province du Rio Negro. Les
paysages sont similaires à ceux de la région des lacs au Chili puisque
les montagnes, les forêts et les cours d'eau et lacs sont légion. La
ville a été créée de toute pièce par des immigrés allemands au milieu des années 1920, le gouvernement argentin offrant de bonnes conditions et des terres à ces européens pour occuper des régions alors très vides et ainsi pouvoir légitimement les revendiquer face à l'expansion (similaire) du territoire chilien de l'autre côté de la Cordillère des Andes. Mais ce qui nous a attiré là, c'est que les hippies s'y sont ensuite installés dans les années 70.
Intrigués par cette originalité c'est donc sur cette destination que nous avons jeté notre dévolu, plutôt que sur la très
courue Bariloche. Pour y aller, nous devons d'ailleurs changer de bus à San Carlos de Bariloche, une des villes
les plus au nord de la Patagonie argentine, bordée par un beau lac.
On jette la bouffe fraîche, seule chose qui pourrait nous poser problème à cette frontière... |
A voir les paysages de montagnes pelées autour du lac de Bariloche, recouvertes de neige sous ce ciel bleu et soleil magnifique, on en reviendrait presque à regretter notre choix. Mais le côté trop touristique et balnéaire de cette ville nous avait un peu rebuté. A la capitale du chocolat chaud, nous avons préféré la capitale de la bière artisanale, des plantations et artisanats en tous genres, des dreadlocks et de la hippie attitude. Nous voilà à El Bolson ! Les effluves d'une plante verte magique, les dreadlocks sont bien là quand nous débarquons. L'authenticité, l'ambiance à la cool, l'esprit de Noël de la ville et la culture gaucho sont également là. La ville nous plaît immédiatement !
Au
bout d'une heure d'attente dans le froid, car nous ne nous étions pas
bien compris sur l'horaire de rendez-vous, nous nous installons dans
notre très confortable appartement à deux pas du centre ville et des
montagnes. Notre logeuse est super sympa et, heureusement, elle parle
un peu le français car l'accent argentin est assez incompréhensible pour des néophytes comme nous : tous les sons "ye" se transforment en "ch" (le poulet, pollo qui se prononce normalement poyo, devient ici pocho). Pour notre
arrivée, elle nous a préparé du pain et de la confiture. De la déco, un canapé, du chauffage... on se sent
dans cet appartement comme à la maison !
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Au moment de faire des courses, nous trouvons avec bonheur du Port Salut... c'est facile à reconnaître, c'est écrit dessus !... à moins que... |
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Bon et évidemment, on n'est pas venus là par hasard |
Découverte des alentours d'El Bolson
La
météo n'est franchement pas terrible ces derniers temps mais on ne va
tout de même pas rien faire non plus, donc nous décidons de prendre notre
courage à deux mains (et non nos jambes à notre cou) pour visiter les
alentours d'El Bolson. A pied bien évidemment. Au programme, une marche
d'une quinzaine de kilomètres entre cascades, belvédère et vallée
glaciaire. On commence par se rendre à l'office de tourisme pour des
renseignements sur les activités à faire pour les prochains jours. Nous nous arrêtons également à un distributeur de
billets en chemin, parce que nous n'avons pas encore de Pesos argentins. Rien de surprenant, jusqu'à ce qu'on se rende compte
qu'il y a à peu près 45 minutes de queue pour retirer des liasses de
billets de 100 pesos ARG (l'équivalent de coupures de 10€). La situation
économique de l'Argentine est dramatique à cause de l'inflation. Faire
la queue, retirer des petites coupures, attendre la fin du week-end pour
pouvoir retirer à nouveau car les distributeurs sont vides et ne sont pas réapprovisionnés avant le lundi, se retrouver à cours d'argent, devoir payer
en dollars, perdre de la valeur sur son salaire. Cette situation qui
peut nous paraître invraisemblable n'a rien d'exceptionnel car elle est
partagée par environ 45 millions de personnes. Leur quotidien va être le
nôtre pendant un peu plus d'un mois. En 1 mois, le Peso perd près de 20% de sa valeur face à l'euro. C'est paradoxalement plutôt avantageux pour nous car les étiquettes ne suivent pas toujours immédiatement et que nous retirons de petits montants. Dans les périodes où l'inflation était vraiment forte en Argentine, les prix pouvaient augmenter entre le moment où le client attrapait quelque chose en rayon et le passage en caisse et des employés donnaient les nouveaux prix en criant dans le magasin...
Après cette première aventure, nous ressentons encore un plus grand besoin de nous réfugier dans la nature pour notre première découverte de la journée : la cascade Escondida.
On remarque aussi la différence de mentalité entre le Chili et l'Argentine : au Chili, les rues étaient remplies de grosses bagnoles récentes et les maisons en bois ou en taule tombaient en ruine et n'étaient pas chauffées, ici les maisons sont bien entretenues, chaudes et accueillantes et les gens roulent dans des poubelles : pour les voitures, on a plutôt la vague impression d'être restés bloqués dans les années 50. Pour un peu on s'attend à voir débarquer la charrette avec les chevaux au coin de la rue. Différent pays, différentes priorités. Pour nous, un bon point à l'Argentine ! Les grosses bagnoles c'est pas notre truc !
Quand on vous disait qu'ils avaient des vieilles voitures... une authentique 404 |
Après les chiens chiliens, les moutons argentins ? |
Et là, c'est le drame... |
Les
débuts de la balade sont très simples jusqu'à arriver à un pont en bois
en très mauvais état, pour ne pas dire impraticable. Du fil de fer pour toute rambarde, des
planches manquantes, d'autres glissantes à cause de la pluie et du
givre, la moitié du pont qui penche et l'eau qui coule en dessous. C'en
est un peu trop pour Ophé. Après un long moment d'hésitations, Seb est
quand même allé voir de l'autre côté puis un peu plus haut dans l'espoir de trouver un
passage sur les gros rochers de la rivière pour aller jusqu'à la cascade mais nous finissons par renoncer.
Nous
rebroussons donc chemin pour monter au belvédère de la Cabeza del Indio
(oui oui, la tête de l'Indien) pour avoir une vue sur la vallée
glaciaire et sur le fleuve Rio Azul. Ce fleuve puissant de couleur bleue
claire est plutôt sombre aujourd'hui à cause du temps mais le panorama
vaut tout de même largement le coup d’œil.
Au fond de la vallée, nous apercevons le parc national de Los Glacieres, un parc que l'on aurait adoré découvrir durant notre séjour mais la météo nous en empêchera.
Au fond de la vallée, nous apercevons le parc national de Los Glacieres, un parc que l'on aurait adoré découvrir durant notre séjour mais la météo nous en empêchera.
Petit marché artisanal hippie |
De
retour vers 15h dans le petit centre ville d'El Bolson, nous nous
sustentons au marché artisanal d'un sandwich milanaise, d'une tourte aux
épinards et de bonnes papas fritas. Ici 15h c'est encore trop tôt pour
manger le repas de 12h donc certains stands de bouffe ne sont pas encore
ouverts. Troisième point d'étonnement depuis le début de notre séjour !
On déambule à travers les allées du marché artisanal qui pour une fois
est vraiment artisanal avec des fabrications faits mains qui nous
plaisent beaucoup.
Séb fait l'acquisition d'une paille à Maté, qui sert à aspirer cette boisson proche du thé (je vais me faire foudroyer si un argentin lit ça), qui provient d'une plante spécifique (la yerba mate) et dont l'utilisation remonte aux indiens guaranis. Les argentins en boivent à longueur de journée, dans une calebasse décorée et avec une bombilla (paille filtrante) en métal, bien sûr. C'est une institution en Argentine ; impossible de se promener dans les rues sans croiser les argentins buvant cette boisson dans leur calebasse et trimballant leur thermos d'eau chaude pour le ravitaillement. On aime ce petit goût amer de thé vert mais surtout la fierté nationale des argentins pour cette boisson caféinée aux bienfaits naturels. En voyage, n'importe où dans le monde, les argentins se repèrent vite car ils ne partent jamais sans leur matériel à maté ! On remplit la calebasse de maté, on tape pour enlever les poussières et on verse ensuite de l'eau chaude : une personne boit avec la paille puis remet de l'eau et passe à son voisin... et ainsi de suite pendant des heures.
Séb fait l'acquisition d'une paille à Maté, qui sert à aspirer cette boisson proche du thé (je vais me faire foudroyer si un argentin lit ça), qui provient d'une plante spécifique (la yerba mate) et dont l'utilisation remonte aux indiens guaranis. Les argentins en boivent à longueur de journée, dans une calebasse décorée et avec une bombilla (paille filtrante) en métal, bien sûr. C'est une institution en Argentine ; impossible de se promener dans les rues sans croiser les argentins buvant cette boisson dans leur calebasse et trimballant leur thermos d'eau chaude pour le ravitaillement. On aime ce petit goût amer de thé vert mais surtout la fierté nationale des argentins pour cette boisson caféinée aux bienfaits naturels. En voyage, n'importe où dans le monde, les argentins se repèrent vite car ils ne partent jamais sans leur matériel à maté ! On remplit la calebasse de maté, on tape pour enlever les poussières et on verse ensuite de l'eau chaude : une personne boit avec la paille puis remet de l'eau et passe à son voisin... et ainsi de suite pendant des heures.
En marche vers le mirador
La
météo reste toujours incertaine. Bloqués à l'appartement jusqu'à 13h,
on est forcés de constater que l'on ne pourra pas faire grand chose
pendant cette étape et on a vraiment la rage. Quand tu n'as pas
spécialement besoin de te reposer mais que la météo te contraint, que tu
es à l'autre bout du monde et que tu ne reviendras certainement jamais
ici, eh ben ça fait drôlement chier de se dire que t'as passé ta matinée à
faire le tour du canapé. Heureusement, nous pouvons finalement profiter d'une belle mais courte éclaircie.
Comme lot de consolation, nous nous rendrons au mirador Cerro del Amigo à seulement 2km de notre chez-nous. Deux kilomètres, ça ne console pas grand chose mais c'est tout ce qu'on peut faire pour aujourd'hui. Nous avons une jolie vue sur la ville et voyons quelques petits rapaces. Ce point de vue normalement payant, ne l'est pas aujourd'hui et on se dit que l'on a finalement un coup de bol dans notre malchance.
De retour à El Bolson, nous allons boire un (très) bon chocolat chaud dans un salon de thé. Et ça, ça nous console bien. Renseignements pris au terminal de bus, on ne pourra finalement et très malheureusement pas aller à El Calafate dans le sud, vers la Patagonie.
Dans nos rêves, ça aurait été normalement notre prochaine étape. On a cru jusqu'au bout pouvoir se rendre en Patagonie du Sud et admirer le célèbre glacier Perito Moreno. Les 35 heures de bus annoncées avec deux changements, la neige prévue et le possible blocage des routes ainsi que les prix des bus (plus de 100€ tout de même) nous font renoncer. Ce sera l'occasion de revenir pour une plus longue période exclusivement réservée à cette région et puis ça nous laissera plus de temps sur nos prochaines étapes en Argentine. Et ça c'est pas du luxe vu la taille de ce pays, grand comme 5 fois la France.
Après de longues hésitations, nous décidons donc que notre prochaine étape sera finalement Puerto Madryn et sa péninsule Valdès pour admirer les baleines franches australes. De la neige est annoncée pour demain, la raison voudrait que nous prenions un bus dès ce soir. Le problème c'est que l'envie nous manque, que l'appartement dans lequel on est est quand même vachement bien pour cocooner, que de toute façon la nuit est déjà payée et qu'en plus de ça Ophé est un peu malade de la gorge. Donc voilà, grosse flemme (et paf, cette fois pas de faute !), on conserve la date du lendemain pour notre périble. Et pour un périple, c'est un périple avec ce qu'il nous est arrivé ! Suspens, suspens, au moins jusqu'à la ligne suivante.
D'El Bolson à Puerto Madryn : Une aventure en bus que l'on n'est pas prêts d'oublier
Pour
situer un peu la scène de cet évènement tragi-comique qui s'est déroulé
dans la nuit du 9 au 10 juin 2018, il faut quand même déjà comprendre qu'El
Bolson est située à 800 km de Puerto Madryn, qui se trouve sur la côte est, au bord de
l'Atlantique donc.
La journée commençait déjà mal car la
météo était encore une fois merdique de chez merdique et la pluie nous a
cloués à l'appartement toute la journée. Malheur ! Heureusement, on nous laisse rester au chaud à l'appartement jusqu'à 17h et nous finissons ensuite dans un bar pour boire une bière locale.
Notre bus arrive peu après 19h00 pour nous emmener vers le début de notre aventure.
Comme
d'habitude ça commence plutôt bien car le bus n'est pas plein du coup
on se fait surclasser. Sièges de ministre, hyper larges et confortables
que l'on peut incliner à souhait pour dormir. Écrans télé personnels.
Bref on est biens reçus. Et puis on commence à voir la neige arriver, de
gros flocons tombent, la route en est recouverte. On commence à voir
des gyrophares de voitures de flics un peu partout, ils sont là pour
bloquer les routes. Les cols autour deviennent infranchissables et les
chasse-neiges sont déjà très occupés sur des axes plus principaux. Le
bus patine et, malgré les chaînes et les efforts du conducteur avec sa petite pelle, il finit par faire
demi-tour pour nous ramener à la gare de bus la plus proche encore
ouverte, celle d'Esquel. On a déjà mis plus de 4h à faire 150km et voilà
qu'on doit maintenant rebrousser chemin sans informations
supplémentaires. Comme une petite odeur de merde tout d'un coup.
Donc nous voilà débarqués en gare d'Esquel à 164 km d'El Bolson (oui oui une belle performance) avec de la neige jusqu'au dessus des chevilles, à attendre on ne sait pas trop quoi. La compagnie de bus n'a pas trop d'informations non plus à part le fait que le bus ne va pas pouvoir reprendre la route ce soir ni même peut-être demain en fonction de ce qu'il tombe cette nuit.
Au bout d'une heure on est entrains de
se dire qu'on va devoir dormir à la station de bus, on commence donc à
sortir nos sacs de couchages car ça caille tout de même. Et puis un mec
de la compagnie de bus nous dit que quelqu'un va venir nous chercher en
voiture pour passer la nuit on ne sait pas trop où. Ce n'est ni un hôtel
ni une auberge apparemment. Avec nos rudiments d'espagnol on a fait
notre maximum pour comprendre mais il faut avouer que les informations
que l'on a ne sont pas fameuses.
Du coup pendant le trajet en camionnette on se méfie un peu mais les deux types sont vraiment supers
sympas et on finit par comprendre malgré leur accent que l'on va passer
la nuit dans une caserne militaire. Oui oui, vous avez bien lu, dans une
caserne. Sur le coup ça nous fait franchement rigoler. La beauté et
l'inattendu du voyage viennent encore une fois nous saisir.
Après
avoir contrôlé notre identité, les militaires nous laissent prendre
place dans les dortoirs. On occupe une partie de la caserne où il n'y a
pas grand monde surtout que c'est le week-end. Et le week-end, la grande
majorité des militaires dorment chez eux. On nous propose
thé et petits gâteaux en faisant un genre de salut militaire à chaque
fois que l'on nous interrompt dans notre installation. C'est assez drôle
!
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On s'installe : ce qu'on ne voit pas c'est que nos sacs sont tombés dans la neige quand ils ont été sortis du bus et qu'ils sont trempés, comme toutes nos affaires, chouette ! |
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Et ça les fait marrer... |
Le lendemain, on ne se lève pas trop tard car on ne sait
pas à quelle heure le bus va pouvoir partir s'il part. On nous offre à
nouveau du thé et des gâteaux et un des militaires nous fait visiter la
caserne, nous raconte son histoire, nous montre des photos, histoire de
passer notre temps d'attente. Il est fier d'avoir fait la guerre des Malouines (on est sympas, on ne lui a pas rappelé que l'Argentine s'est alors pris une grosse déculottée par les anglais la seule fois où elle a voulu envahir un caillou dans l'océan). On a vraiment eu un superbe accueil avec
ces gens vraisemblablement avides de rencontres et de partage. Une belle
mésaventure qu'on n'est pas prêts d'oublier.
Pour finir, on se fera amener à la gare de bus en taxi pour partir vers Puerto Madryn en tout début d'après-midi.
Malgré le temps, nous avons adoré notre première étape en Argentine, tant au niveau des paysages montagnards que nous avons pu voir
et de l'appartement dans lequel on était, qu'au niveau de l'accueil des
Argentins et de leur culture. Et de ce côté ça nous change pas mal du
Chili, pays dans lequel on trouvait qu'il manquait un peu quelque chose niveau culturel.
El Bolson a été pour nous une belle
introduction à l'Argentine qui nous fait saliver pour la suite ! Le seul truc, c'est que s'il fait froid comme ça partout, la salive risque de geler !
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