De la montagne à la mer il n'y a souvent qu'un (pam)pas. Au terme d'un long périple en bus, nous débarquons à Puerto Madryn, avec la ferme intention de voir des baleines !
Puerto Madryn et sa presqu'île : nous étions entourés de baleines franches australes du 11 au 14 juin 2018.
Puerto Madryn et sa presqu'île : nous étions entourés de baleines franches australes du 11 au 14 juin 2018.
Quelques jours de repos bien mérités
Après notre long périple nous finissons par arriver à Puerto Madryn à 23h après avoir traversé la pampa enneigée. Plus de 30 heures pour faire 800 km depuis El Bolson, c'est encore une fois une belle performance. Souvenez-vous... Nous sommes restés bloqués par la neige à Esquel et nous avons passé la nuit dans une caserne militaire.
Au
petit déjeuner on rencontre Matteo, un voyageur italien (avec un nom
pareil on ne s'en doutait pas du tout) qui cherche lui aussi des gens
pour louer une voiture. On va donc essayer d'organiser l'activité à
cinq. En fin de matinée on part se promener sur la belle et grande plage
de Puerto Madryn et nous mangeons dans un restaurant en bord de mer. Du
poisson aux écrevisses avec une sauce au curry. Plutôt bon mais plus
trop digeste sur la fin.
Pas de doute, cap'tain Igloo, c'est bien notre premier cétacé que nous voyons dans la longue vue ! |
Nos
yeux se perdent dans le gris de l'océan et les grosses vagues, on
déprime un peu sur la météo froide et pluvieuse, quand tout à coup Ophé
voit une baleine non loin de la plage. Nos cœurs s'emballent
soudainement quand nous réalisons que nous voyons pour la première fois
une baleine dans son milieu naturel. Elle nage en faisant des cercles et
en montrant parfois son énorme tête pour notre plus grand plaisir.
Un peu après, alors que nous regardons au loin, nous
apercevons une espèce de gros machin sautant vachement haut au dessus
des vagues. On ne s'y connaît pas mais ça c'est pas un bateau. De ce
qu'on peut voir d'aussi loin la baleine fait des sauts très rapprochés
dans les grosses vagues ce qui a vraisemblablement pour but de communiquer avec d'autres cétacés. Trop
excités par ce que l'on voit on a beaucoup de mal à finir notre repas et
on préfère regarder le spectacle. Baleinement bien ce restaurant !
Une baleine est cachée dans cette photo, saurez-vous la retrouver ? |
De
là, nous continuons notre balade et allons au bout du ponton dans
l'espoir de voir d'autres baleines. Mais c'est marée basse donc les
baleines sont assez loin. Malheureusement la marée redeviendra haute
seulement tard ce soir donc plutôt inutile pour nous de revenir à la
lampe de poche. On attendra demain pour la suite de l'observation.
On
se dirige finalement jusqu'au musée de l'homme et de la mer (el Museo del Hombre y el Mar) qui a élu
domicile dans une belle maison construite en 1915. Ce petit musée
nous plaît et nous apprenons des choses sur la vie dans la péninsule, la
faune et la flore et sur le peuple argentin.
Thiago et Matteo nous rejoindront le soir à l'auberge autour d'une bière pour organiser la journée de demain. On espère louer une voiture, faire le tour de la péninsule Valdès et faire une excursion en bateau pour voir les baleines. Pour l'instant les routes en terre de la péninsule sont impraticables à cause des pluies des derniers jours.
Le
lendemain on se lève de bonne heure, Thiago et Lara nous rejoignent à
l'auberge, on croise les doigts pour qu'ils nous apportent de bonnes
nouvelles. Mais malheureusement les routes de la péninsule sont toujours
fermées. Et les bateaux bloqués au port à cause du vent. On commence à
croire qu'on est maudits depuis notre ascension du volcan à Pucon au
Chili.
Nous décidons d'aller nous promener jusqu'au mirador au sud de Puerto Madryn avec Séb. De là nous pourrons avoir une vue sur toute la péninsule, le port et la ville. Et peut être même apercevoir des baleines !
Nous
rejoignons le mirador par l'immense plage de la ville. Très apaisant de
marcher dans le froid de l'hiver, d'être poussés par le vent et
d'entendre les vagues s'éclater contre le sable et les rochers. On
s'amuse à chercher quelques coquillages mais le plus souvent nous avons
les yeux rivés vers le large dans l'espoir d'apercevoir nos mammifères
marins préférés.
Notre nouvel ami quadrupède |
Puerto Madryn ce n'est pas que les baleines. C'est aussi et tristement beaucoup de chiens errants et surtout sur la plage. Un chien noir style labrador s'approche de nous et nous fait comprendre qu'il veut jouer en nous apportant un caillou dans sa gueule et en le laissant tomber à nos pieds.
Séb s'y colle. Le chien nous suivra pendant les 10km de balade, à savoir l'aller retour jusqu'à une grotte derrière le mirador. On jouera avec lui pendant toute la balade en lui lançant le caillou qu'il nous ramène à chaque fois pour qu'on le lui relance.
Le soir il nous attend même devant notre auberge sûrement dans l'espoir que l'on en ressorte pour jouer un peu avec lui. Il nous accompagne jusqu'à la station de bus car nous avons décidé de partir pour Buenos Aires demain soir et nous allons donc acheter nos billets. En espérant que la météo soit plus clémente pour faire l'excursion baleines/péninsule la journée.
Le
mauvais sort continue de s'acharner sur nous dans l'auberge car Ophé
expérimente ce qu'on appellera la douche du malheur : douche glacée en
bas, elle doit remonter pour tester la douche du haut et se brûle avec
l'eau trop chaude. Pour finir, sa serviette tombe dans la marre d'eau
qu'est devenue la salle de bain. Ouin Ouin Ouin !
Le
lendemain matin, nous fixons notre rendez-vous habituel à l'auberge
avec la bande (c'est fou comme la routine s'installe vite même en voyage !)
pour avoir des nouvelles du port. Malheureusement les routes et le port
sont encore et toujours fermés. Notre malédiction continue... Après avoir recompté les jours qui nous restent en Amérique du Sud 100 fois et revu notre planning des prochains stops, on décide finalement de prolonger d'une journée, on part
donc tous ensemble à la station de bus pour que Séb et Ophé puissent échanger
nos billets de bus. On n'est quand même pas restés 3 jours
dans cette ville à l'intérêt limité pour en plus ne pas voir de baleines de près !
La météo du lendemain s'annonce moins venteuse et nous pouvons
heureusement échanger nos billets de bus pour Buenos Aires. La fin de
l'histoire s'annonce donc plutôt bien.
On
traîne à l'auberge et on en profite pour finir nos bouquins du moment.
En 2 jours à Puerto Madryn, Ophé réussit à finir le sien. C'est dire
comme la ville regorge de choses à faire !
On
décide ensuite d'aller nous promener sur la plage et sur le ponton que
l'on a déjà vu en long en large et en travers histoire de prendre un peu
l'air. Et oui nous n'avons vraiment plus l'habitude d'être enfermés, et
plus de 3h dans un environnement clos nous fait dresser les poils !
C'est aussi ça les joies du voyage.
Sur
le ponton nous rencontrons Matteo, notre italien avec qui on partagera
un maté. Il fait super froid et cette boisson chaude nous fait du bien.
Oh, un nouveau copain |
Sur
le chemin du retour en allant faire quelques courses nous rencontrons
notre deuxième chien errant qui nous suivra jusqu'au magasin et ensuite à
l'auberge. On craque et on lui achète un pâté. Il nous a quand même
attendu 30 minutes devant le Carrefour le temps que l'on fasse nos achats
et on a trouvé ça trop mignon. Il a dû flairer le bon filon.
Nous
organisons une soirée pizza fait maison et vin/bière locale à l'auberge
de Lara et Thiago avec Matteo et Maeva une nouvelle recrue arrivée du Québec.
Des rencontres inédites avec la baleine franche australe
Si
on est venu jusqu'à Puerto Madryn, petite bourgade de 107 000 âmes sur la
côte sud est de l'Argentine, c'est exclusivement pour y voir des
baleines. Dire que c'est exclusivement pour ça peut paraître un peu
radical mais la péninsule Valdès située à quelques 70 km de Puerto
Madryn est très réputée pour l'observation des baleines, mais pas que.
En
plus d'être un sanctuaire pour un bon nombre de mammifères et d'oiseaux
marins, la forme d'une des îles de la péninsule a inspiré Saint Exupéry pour le dessin du boa
dans le Petit Prince. Peu d'endroits au monde permettent d'observer
autant d'animaux dans leur milieu naturel et c'est dans ce contexte là que
la péninsule à été inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1999.
La
rencontre des courants chauds du Brésil et froids des Malouines assure
des conditions maximales pour la nourriture et la reproduction des
animaux. Pingouins de Magellan, lions de mer, orques, otaries,
dauphins...etc. Dès le moi de juin et jusqu'à septembre ce sont plus de
3000 baleines grosses comme des autobus qui viennent se reproduire ici même. Et ce nombre augmente
d'années en années, ce qui est une bonne nouvelle.
La baleine franche australe est le plus grand mammifère du monde, et si on a de la chance on va le voir aujourd'hui !
Le tableau ci-dessous rend compte de tous les animaux présents dans la péninsule et à quel moment de l'année les voir. Nous sommes en juin, nous devrions donc voir la baleine. Et à en croire ce qu'on a vu les derniers jours depuis la berge, cette année il n'est vraiment pas rare de voir les baleines. Alors qu'est-ce que ça doit être quand elles sont en abondance dans la péninsule !
![Voyage Péninsule Valdés sur mesure, Puerto Madryn. Séjours ...](https://images.ecosia.org/RbcXurT_9qTRx0VKG6N326F0HZc=/0x390/smart/https%3A%2F%2Fcdn.argentina-excepcion.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2014%2F05%2Ffauna_frances.jpg)
Aujourd'hui,
le port est ouvert mais les routes ne le sont toujours pas. Thiago
renonce donc à louer une voiture et un peu à la dernière minute (c'est
un brésilien ;-) )
donc on se retrouve à courir à la station de bus pour essayer de choper
le seul et unique bus de la journée qui se rend à la péninsule. On
prend nos billets de bus avec Matteo et Maeva et Thiago arrive en
courant pour nous dire que finalement ils ne vont pas venir avec nous.
Ils préfèrent attendre ce week-end que les routes soient enfin
débloquées pour pouvoir louer la voiture.
Matteo
et Maeva ont encore quelques jours devant eux donc ils décident d'y
aller ce week-end. Pour nous ça risque d'être un peu juste si l'on veut
faire les chutes d'Iguazu après Buenos Aires donc nous prenons le bus
tous les deux et tant pis pour la virée entre copains. Moment de
flottement mais nous embarquons finalement dans le bus de 9h45. À nous
les grosses baleines !
Arrivés à la péninsule après 1h30 de route, il n'y a vraiment pas grand monde et ça c'est cool. Il fait super beau et il n'y a pas de vent en plus de ça ! Première surprise : il n'y a pas de port ici en fait... les bateaux sont descendus dans l'eau sur des remorques poussées par des tracteurs sur la plage. On comprend donc mieux pourquoi il était impossible de faire une virée en mer ces derniers jours.
On trouve sans mal l'agence Peke Sosa où
Thiago a négocié les prix. 25 euros par personne au lieu de 50, ça
envoie du pâté ! Pour comparaison en Nouvelle Zélande c'était une 100aine d'euros
par personne. Et la présence des baleines n'était pas assurée. Alors que
là... on les aperçoit déjà du port !
Journée bronzette à la paya |
Au
bout de 20 minutes et après avoir vu des lions de mer se faire dorer la
pilule, nous nous retrouvons au milieu des baleines.
Cinq baleines
franche australe nagent autour de notre bateau. On a l'impression d'être entourés de gros bus tellement cet animal est impressionnant. Elles sont seulement à quelques mètres de nous et jouent à cache cache sous le bateau.
Si on tendait le bras on pourrait parfois presque les toucher. On nous explique que la baleine est un animal très curieux et que c'est pour cela qu'elles s'approchent si près des bateaux. On espère secrètement qu'elles ne vont pas lever leurs queues au moment de passer sous le bateau ! Parce que là on serait sacrément dans la m***e !
On voit leurs gueules pleines de callosités, carte d'identité unique de chaque individu, quelques minutes après, ailleurs, surgit un œil, peu après leurs queues, des fois seulement un remous qui nous fait dire qu'elles sont quelques mètres plus loin. Sur le bateau règne un silence absolu ponctué par des "Oh!!" et des "Ah!!". Les cœurs battent à l'unisson et on a qu'une seule envie. Qu'elles réapparaissent à chaque fois ! C'est un réel moment de magie et on aimerait que ça dure plus qu'une heure et demi.
Parfois nous avons aussi la chance d'apercevoir une baleine albinos. Mais pas de grand saut de baleine (il faut dire que c'est très rare). Nous n'avons pas non plus eu la chance de capturer une belle queue de baleine bien hors de l'eau.
Après notre excursion nous nous enfilons un sandwich avant d'attaquer une balade dans la péninsule en attendant le retour de notre bus.
Nous marchons quelques kilomètres dans ce désert sans arbres. Ce qui nous impressionne le plus est le silence qu'il y règne. Un silence que l'on n'avait jamais connu auparavant.
Comme il n'y a pas d'arbres, le vent ne fait pas de bruit, il n'y pas d'oiseaux non plus, les routes sont fermées donc pas de voitures, et les seuls cons de piétons c'est nous ! Ce silence est très étrange et très beau à la fois ! On s'entend respirer, on entend le bruit de nos pas dans le sable sous ce soleil radieux et à certains endroits on a l'impression d'être dans une pièce capitonnée. Vraiment jamais ressenti ça auparavant. Si ce n'est pas une nouvelle dimension qui s'ouvre à nous c'est clairement un autre monde, un monde où cette fois le vrai silence, le pur silence est roi !
Dans ce désert, dans cette pampa, même le concept de distance nous paraît erroné. Séb s'éloigne quelques peu pour admirer la vue sur l'océan en contrebas, Ophé reste quelques temps isolée pour écouter le silence et le rejoint après coup.
Sa silhouette a l'air d'être si loin, perdue dans cette immensité alors qu'il faudra à peine 2 minutes de marche pour le rejoindre. Le lointain devient proche, le proche devient lointain. Pour un peu on s'y perdrait. Dans cette immensité.
On revient de cette journée littéralement changés et grandis. Déjà parce que c'était notre première rencontre avec des baleines, et ensuite car ce fut aussi notre première rencontre avec silence. Le Silence avec un grand S !
Nous retournons à notre auberge pour y récupérer nos gros sacs et nous allons tous ensembles à l'auberge de nos copains pour partager un dernier repas dans ce qu'on appellera notre auberge espagnole. Maëva, Thiago, Lara, Matteo, Séb et Ophé, on est tous là pour une dernière fois réunis. L'Italie, le Québec, le Brésil, l'Allemagne et la France. Voyager c'est aussi apprendre à dire adieu et non pas au revoir. A des lieux et aussi à des gens. Séquence émotion.
Nous allons ensuite à la gare de bus toute proche. Notre bus prévu pour 22h30 a 1h30 de retard. Classique ! On prend déjà du retard sur les 18 heures de bus qui nous attendent. Alors on apprend encore une fois à être patients. Notre deuxième chien vient nous saluer avant de partir. Pour un peu il montrait dans le bus avec nous. Un employé de la gare vient le chercher et lui donne à manger. Y en a un au moins qui ne mourra pas de faim ce soir !
Un rorqual bleu |
Et 2 baleines oranges |
Bon on est d'accord, les vidéos ne sont pas toutes terribles, mais allez cadrer correctement dans ces conditions, vous ! J'aimerais vous y voir !
Si on tendait le bras on pourrait parfois presque les toucher. On nous explique que la baleine est un animal très curieux et que c'est pour cela qu'elles s'approchent si près des bateaux. On espère secrètement qu'elles ne vont pas lever leurs queues au moment de passer sous le bateau ! Parce que là on serait sacrément dans la m***e !
On voit leurs gueules pleines de callosités, carte d'identité unique de chaque individu, quelques minutes après, ailleurs, surgit un œil, peu après leurs queues, des fois seulement un remous qui nous fait dire qu'elles sont quelques mètres plus loin. Sur le bateau règne un silence absolu ponctué par des "Oh!!" et des "Ah!!". Les cœurs battent à l'unisson et on a qu'une seule envie. Qu'elles réapparaissent à chaque fois ! C'est un réel moment de magie et on aimerait que ça dure plus qu'une heure et demi.
Le silence miracle de la péninsule
Après notre excursion nous nous enfilons un sandwich avant d'attaquer une balade dans la péninsule en attendant le retour de notre bus.
Nous marchons quelques kilomètres dans ce désert sans arbres. Ce qui nous impressionne le plus est le silence qu'il y règne. Un silence que l'on n'avait jamais connu auparavant.
Mise en scène artistique d'une moule fossilisée |
Dans ce désert, dans cette pampa, même le concept de distance nous paraît erroné. Séb s'éloigne quelques peu pour admirer la vue sur l'océan en contrebas, Ophé reste quelques temps isolée pour écouter le silence et le rejoint après coup.
Seuls au monde |
On revient de cette journée littéralement changés et grandis. Déjà parce que c'était notre première rencontre avec des baleines, et ensuite car ce fut aussi notre première rencontre avec silence. Le Silence avec un grand S !
Nous retournons à notre auberge pour y récupérer nos gros sacs et nous allons tous ensembles à l'auberge de nos copains pour partager un dernier repas dans ce qu'on appellera notre auberge espagnole. Maëva, Thiago, Lara, Matteo, Séb et Ophé, on est tous là pour une dernière fois réunis. L'Italie, le Québec, le Brésil, l'Allemagne et la France. Voyager c'est aussi apprendre à dire adieu et non pas au revoir. A des lieux et aussi à des gens. Séquence émotion.
Nous allons ensuite à la gare de bus toute proche. Notre bus prévu pour 22h30 a 1h30 de retard. Classique ! On prend déjà du retard sur les 18 heures de bus qui nous attendent. Alors on apprend encore une fois à être patients. Notre deuxième chien vient nous saluer avant de partir. Pour un peu il montrait dans le bus avec nous. Un employé de la gare vient le chercher et lui donne à manger. Y en a un au moins qui ne mourra pas de faim ce soir !
Conclusion
La ville de Puerto Madryn est une des villes les plus laides qu'il nous ait été donné de voir. Barres d'immeubles, pas d'âme, densité de population et manque de parcs dans la ville. Néanmoins, et cela peut paraître paradoxal, nous avons adoré y séjourner. Déjà parce que nous étions quasiment les seuls touristes en ce début d'hiver, et aussi parce que nous y avons fait de belles rencontres. A voir la quantité de magasins de souvenirs et les hôtels avec vue sur l'océan et les restaurants de plage on s'est dit qu'en haute saison cela devait être assez horrible. Ensuite car la plage est immense, belle et chose rare, plutôt propre. On ne compte plus les aller-retours à pied sur cette plage, le regard perdu dans les vagues à chercher les nageoires des baleines (en jetant des cailloux pour que les chiens les rapportent). Nous avons aussi beaucoup aimé l'ambiance mélancolique qui régnait dans cette ville balayée par les vents de Patagonie et surtout vers le musée de l'Homme et de la Mer.Ensuite, pour comprendre nos réels coups de cœur, il aura fallu s'éloigner un peu en direction de la péninsule Valdès qui pour nous vaut à elle seule le détour par cette contrée pommée en plein milieu de la pampa sans arbres. Nous n'oublierons jamais nos premières rencontres avec la baleine franche australe, le plus grand mammifère sur Terre et notre rencontre avec le Silence.
Alors merci Puerto Madryn pour tous ces moments surprenants et inattendus. Et adieu ! Ah non, plutôt au revoir car il nous reste encore les orques à venir observer en mars !
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