Dernier article sur notre road trip en van sur l’île du sud de la Nouvelle-Zélande. Après 3 semaines à parcourir ces routes magnifiques, nous devrons traverser les quelques kilomètres qui nous séparent de la partie la plus peuplée du pays, l’île du Nord.
Voici notre itinéraire pour cette semaine, du 04 au 08 avril 2018 :
04/04/2018 De MacDonald à Woodstock il n’y a que 120 km, l’eus-ce tu cru ?
Nous nous réveillons au camping de MacDonald, d'une nuit bercée par le bruit de la pluie sur la taule du toit du van. Notre voisin vide la flotte qui s'est accumulée dans son zodiac et il a visiblement oublié d'enlever ses gilets de sauvetages autogonflants, qui ont explosé pendant la nuit au contact avec l'eau.
On prend la route et on s'arrête brièvement pour voir la Kahikatea forest, une forêt marécageuse. La pluie recommence à tomber et il n'y a pas grand chose à faire que rouler, faute de vue. Nous stoppons dans la ville minière de Ross, 90 km plus loin. C'est ici qu'à été trouvée la plus grosse pépite d'or de toute la Nouvelle-Zélande au moment du grand rush. Un beau bébé de 3kg tout de même (au prix de l'or aujourd'hui ça vaudrait à peu près 100 000 euros, le mec n'a pas perdu sa journée) et ils lui ont même donné un petit nom : The Honourable Roddy Nugget. La ville comptait 2500 habitants à son apogée, c'est maintenant plus qu'un petit bled de moins de 300 habitants avec un petit circuit expliquant l'exploitation de la mine aux différentes époques. On peut aussi louer pour 10$ une pelle et un tamis, pour s'essayer à la recherche de pépites dans la rivière. Pas sûr qu'ils aient laissé un autre nugget, malheureusement. On essaye de se lancer sur le sentier, mais il repleut rapidement comme vache qui pisse et on renonce.
On se pose ensuite au bord du lac Manihapua pour manger nos désormais traditionnels sandwichs au camembert (car c'est le moins cher des frometons au pack n save). Cette fois, nous avons la compagnie d'un drôle de poulet brun sans aile bien d'ici. Quoi, qu'ouïs-je, un quoi ? Ben quoi, c'est pas une oie, c'est un "kewa" pardi ! On en reste... bouches bées (cois, quoi).
Juste à côté, une petite marche d'à peine 10 minutes dans une forêt tropicale digne d'Alice au pays des merveilles nous mène sur une petite plage isolée où l'on se laisse fouetter le visage par le vent du large en respirant à pleins moupons. Un fantail (un petit oiseau à queue en forme d'éventail, les néo-zélandais sont pragmatiques fan = éventail, tail = queue) nous accompagne toute la balade et un autre oiseau fait des sons de R2D2 dans les feuillages touffus, un Tui.
Nous sommes prêts à affronter la ville la plus grosse que nous ayons croisé depuis 416 km (Wanaka) : Hokitika, 3000 âmes. C'est, dit-on, la capitale du bijou en jade verte. Seb va se promener un peu dans la ville, pendant qu’Ophé reste absorbée par son bouquin dans le van. Elle veut absolument connaître la fin ! Une fois le suspense levé, nous allons squatter la library pour avoir un peu de wifi et recharger les batteries en tout genre. On en profite pour organiser un peu notre futur séjour en Polynésie et réserver quelques airbnb. Ouf, une bonne chose de faite ! On avait lu partout qu'il fallait réserver des mois en avance mais nous trouvons encore des trucs sympas à bon prix.
Nous allons marcher le long de la plage où Hokitika est écrit en branches. Le soleil commence à se coucher et le ciel se colore. Mais soudain la pluie revient et Seb court chercher le van en catastrophe pour se mettre au sec pendant qu’Ophé attend à l'abri près du front de mer. Décidément il ne nous lâchera pas ce temps pourri !
La nuit tombe et ça tombe bien, car à Hokitika se trouve un petit endroit au bord de la route où l'on peut admirer des vers luisants gratuitement, le Glow Worms Dell. Il s'agit d'un coin de forêt qui s'enfonce dans la roche. Il y fait très sombre et on y avance à tâtons et sans bruits (la lumière ou les sons peuvent faire s'éteindre les vers). Une fois nos yeux acclimatés, nous découvrons des milliers de petits points bleus-verts sur les parois, comme autant de petites étoiles. C'est une vision assez incroyable, nous n'en avons jamais vu autant, c'est tout simplement magnifique.
Nous finissons la route de nuit et sous une pluie battante pour finalement arriver au camping de Woodstock, sur un parking à l'arrière d'un hôtel pub du même nom. On se gare entre deux flaques d'eau d'une profondeur indéterminée. Grosse ambiance dans le pub, il y a un tournois de fléchettes de haut niveau et un vieux jukebox (cd laser, quand-même) crache des vieux tubes de rock. Nous, on en profite pour faire une partie de billard vu qu'il est libre. On est toujours aussi nuls, une partie nous occupe une bonne heure et voilà notre soirée bien remplie !
05/04/2018 De Woodstock à Berlins en seulement 170 km
Le soleil est enfin là ! Le programme de la journée est de mettre le cap plein nord jusqu'à Westport.
On commence par un chemin minier proche de Woodstock où l'on est censé apercevoir les vestiges des anciennes mines d'or et des outils utilisés à l'époque. Malheureusement, avec toute la pluie tombée ces derniers jours, on patauge dans la boue et on remonte des petits cours d'eau glissants. On renonce bien vite quand on voit la tronche de nos gaudasses au bout de 10 minutes.
Notre route traverse la ville de Greymouth. Le nom à lui seul ne fait pas rêver, mais on essaye quand-même de donner au patelin une seconde chance en prenant de la hauteur. Ça grimpe raide, le van monte péniblement à 10 à l’heure en tremblant de partout et quand on arrive au point de vue, on découvre... une ville moche vue de haut. Fallait s’y attendre ! Bref, pas terrible, on ne s'y attarde pas.
À quelques kilomètres à peine, la promesse de plus de beauté prend le nom de Point Elizabeth. Après avoir pris nos sandwichs face à la mer, nous marchons 1h30 vers cette pointe rocheuse. Sur les falaises, d'énormes vagues viennent s'éclater et éclaboussent jusqu'à une 10aine de mètres de hauteur. D'ici, il paraît même que l'on peut parfois voir des baleines. On ouvre nos mirettes et on scrute l'horizon mais il n'y a pas de cétacé en vue ce jour là. Mais bon, la balade à elle seule vaut le coup.
De retour sur la route principale, nous roulons jusqu'à un lieu délicieusement nommé Pancake rocks, juste avant le village de Punakaiki. Pour les gourmands, ils y vendent d'ailleurs des vrais pancakes. Ici, les volcans et la mer ont sculpté la roche qui ressemble a un empilement de crêpes. Un chemin longe la falaise et nous observons ces curiosités géologiques sous plusieurs angles. Avec la puissance de la houle, plusieurs trous souffleurs crachent des gerbes d'eau dans un vacarme et nous aspergent d'embruns salés. De petits arcs en ciels se forment de manière fugace lorsque les gouttes s'élèvent.
Puisque nous sommes là, nous remontons un peu la rivière Punakaiki. Le chemin est superbe, la forêt (qui fait un peu penser à une forêt tropicale) et des falaises nous entourent. Dommage, au bout de 20 minutes une pancarte du DOC nous informe que le sentier est bloqué car il n'a pas encore été dégagé et réparé après les dégâts causés par un cyclone. On est étonnés de voir que de tels événements climatiques peuvent arriver en Nouvelle-Zélande mais nous rebroussons chemin, un peu frustrés après des débuts si prometteurs.
Le soleil commence à décliner. Nous n'arriverons jamais jusqu'à Westport où des colonies de phoques et de pingouins nous attendent. Tant pis, qu'à cela ne tienne, on fait halte sur une plage où des pingouins bleus rentrent normalement le soir venu (et se font apparemment régulièrement écrabouiller par des voitures). Nous sommes les seuls sur cette grande plage, pas la queue d'un oiseau à l'horizon, comme à chaque fois qu'on nous promet des pingouins (qu’ils soient bleus ou à zyeux jaunes)... Les vagues forment des gros paquets de mousse d'écume. Seb part en ramasser, comme un gosse, et se fait surprendre par la vague suivante : et hop, des pompes mouillées youpi !
Nous terminons donc la route de nuit jusqu'au camping payant de Berlins... Ça tourne dans une gorge qui doit être magnifique de jour, mais à part un lapin qui traverse rapidement devant nos phares nous n'en verrons pas grand chose. Rien à voir avec la capitale allemande, c'est un lieu dit où il n'y a que le bar de Berlins et le grand terrain qui sert de camping. C'est la première fois qu'on a une petite cuisine et une douche chaude illimitée, alors on en profite un max, quel luxe ! Par contre, il y a pas mal de sandflies, ces petites mouches de sables qui piquent et laissent de grosses marques sur la peau (surtout celle d'Ophé, elles aiment mordre ses chevilles). La vaisselle est une épreuve !
06/04/2018 Berlins à Motuheka express 193 km
La douche chaude le matin ça fait plaisir ! Ça rattrape le petit dej pas terrible : comme Seb n'écoute jamais Ophé et qu'on n'a acheté qu'un paquet de pain de mie, on doit se contenter de quelques cookies double choco.
Pour se mettre en jambe, on commence la matinée en marchant 20 minutes sur la "ghost road". On passe un cimetière (c'est dans le thème) qui se trouve sur des active slips. Késako ? Des slips désodorisants actifs dans un cimetière ? C'est vraiment n'importe quoi ! Non, juste une partie fragile sur le sentier, qui risque de dévaler la pente à tout moment. On passe donc fissa et d'ailleurs on ne s'éternise pas, parce que cette marche en forêt nous emballe moyennement.
Nous prenons notre plat de pâtes du midi sur un spot bien chouette au bord de la rivière à Mushison, sous un agréable soleil. Petite sieste suivie d'une mini balade digestive le long d'un sentier fleuri en boucle juste à côté. On voit un arbre inconnu avec plein de beaux fruits rouges que l'on n'a jamais vu. On ne sait pas si c'est comestible, du coup on va demander à la pharmacie du village. Le pharmacien, un jeune, n'en sait rien et nous renvoie vers le petit musée du bled "parce que c'est tenu par des vieux, ils doivent savoir, ils font des confitures". On a bien ri et on suit son conseil. Mais les vieux ce n'est plus ce que c'était, ils n'ont jamais fait de conf' de ce fruit là et n'en savent donc rien. Tant pis, on préfère ne pas tenter et on se remet en route !
Un peu plus loin, une promenade de 30 minutes nous mène sur les traces d'une ancienne ligne de chemin de fer reliant Murchison à Nelson, la Kawatiri Historic Railway walk. Il reste un tunnel construit en 1923 et quelques ouvrages de ce glorieux passé qui a vu cette gare non rentable exploitée seulement 5 ans, de 1926 à 1931 (à cause de la great depression). Faut dire qu'elle passait par une sacrée pente, et que le tracé a nécessité pas mal de travaux qui ont pris un gros retard. Ils auraient mieux fait de vérifier avant si les gens en avaient l'utilité ! On se prend pour des trains dans le tunnel (tchouuuu) et demi tour toute vers le parking.
Pour se venger du fruit qu'on ne peut pas manger, on fait halte au bord de la route à l'un des nombreux stands de vente de fruits. Dans cette région où poussent de nombreux pommiers et comme dans toute la Nouvelle-Zélande, les fruits sont posés là sans surveillance, on se sert et on met des sous dans la caisse. C'est beau la confiance, voilà qui fait du bien. Les pommes sont succulentes et on en profite pour acheter un feijoa, un fruit vert qui se mange à la cuillère comme un kiwi, dont les gens raffolent ici et dont le goût se situe entre la fraise, l'ananas et le kiwi. Étonnant et bon !
On reprend quelques litres d’essence, juste de quoi aller jusqu’à Motuheka, car depuis Haast et sur toute la côte ouest, le prix est presque le double de la normale. 50 km plus loin, des pompiers nous arrêtent et nous disent de faire demi-tour car il y a un incendie dans la forêt qui borde la route. On est juste juste, pas sûrs d’arriver à rallonger le trajet avec ce qu’il nous reste dans le réservoir et il n’y a pas une pompe en vue sur notre carte… On lui explique notre problème et on attend un peu pour voir. Heureusement, après 5 minutes, le talkie walkie du gars crachote et il nous laisse passer. Ouf !
On fait le plein et on arrive du coup bien tôt sur le parking mis à disposition des campeurs dans la ville de Motuheka. Très peu d'emplacements sont réservés aux vans non self contained, mais heureusement en attendant un peu une place se libère. On peut donc y laisser le van et profiter de la fin d'après-midi et du coucher de soleil en marchant près d'1h30 dans les parcs de la ville et au bord de la mer. C'est marée basse et une épave rouillée se laisse prendre en photo sur fond de ciel rougeoyant. Un tableau qu'on aime contempler tranquillement... Pour fêter ça, on se goûte une petite bouteille de pinard local, un merlot tout droit venu de Rabbit Island près de Nelson et qui passe fort bien !
07/04/2018 Réserve Abel Tasman et en route vers le ferry 145 km
Le mauvais côté du freecamp de Motuheka, c'est qu'il faut faire place nette à 7h du matin pour laisser le parking à ceux qui viennent bosser (quelle drôle d’idée, aussi ?!). L'alarme à 6h45 nous pique les yeux, on bouge le van un peu plus loin au radar (comme tous les campeurs) et on termine de se réveiller tranquillement en rangeant le lit et les affaires. On retourne prendre le petit dej au bord de l'eau, ça fait toujours plaisir de boire son thé avec une belle vue !
Ce matin, on part visiter un petit bout de la réserve d'Abel Tasman, plus au nord. Un panneau nous indique que la route directe pour Marahau est fermée, on rallonge donc le trajet en prenant la petite route côtière magnifique bardée de virages qui passe par Kaiteriteri. Ophé est un peu malade avec les tournants, mais la pause dans ce village vaut vraiment le coup. Plage de sable fin jaune, super soleil... Un groupe fait son yoga matinal. Ça donne vraiment envie de se baigner. Bon, c'est quand même pas l'été alors Seb se contente d'y tremper les pieds. C'est déjà ça ! On reste là un bon moment à savourer avant de parcourir les derniers kilomètres jusqu'à la réserve.
Ce qui est cool quand on se lève tôt c'est qu'on a bien le temps d'en profiter ! On marche 3 heures le long d'une eau d'un bleu hallucinant dans laquelle plongent des rochers jaunes magnifiques. Depuis l'entrée, on va jusqu'à Apple Tree Bay (où il n'y a évidemment pas de pommiers). De nombreux kayakistes avancent péniblement dans la mer. Il y a aussi moyen de prendre un bateau taxi et faire juste le retour ou l'inverse mais à 35 euros par personne le ticket, on préfère marcher et aller moins loin, faut pas déconner non plus ! On prend notre sandwich au pâté du midi sur une petite plage en regardant la marée monter lentement et les mouettes se courir après.
On reprend la route sur le coup de 13h30, direction Nelson, une ville moyenne qui ne nous a pas spécialement emballé. Il faut dire que nous ne nous y sommes pas trop attardés : le temps de manger nos sandwichs sur une place au pied de la cathédrale et de se promener dans deux rues un peu commerçantes. Nous sommes également partis à la recherche de la boutique du forgeur de l'Anneau original utilisé dans la trilogie, Jens Hansen. Il a en fait dû en faire plusieurs modèles de différentes tailles pour pouvoir s'adapter aux différents porteurs et même un gros pour le générique. Détail amusant et ironique d'un business cinématographique, le forgeur de l'anneau unique n'a pas la licence pour vendre les produits officiels du film... Quand nous arrivons devant le magasin, celui ci est fermé. On prend une photo pour la forme devant le rideau de fer et on remonte dans notre van.
Nous roulons jusqu'au freecamp de Brown river, idéalement situé près d'une petite rivière et sur la route menant à Picton, à 65km de là et où nous devons prendre un ferry le lendemain.
08/04/2018 Voguons vers le Chnord (65km jusqu'à Picton puis 3h/100km de bateau)
Nous avons notre billet de bateau pour Wellington avec Interislander (et on a découvert 2 semaines plus tard en rangeant le van qu’on aurait pu avoir une réduction sur les 140€ du billet, comme on louait avec Escape). Pour traverser à 11h nous devons être au port de Picton 1h avant. Ça tombe bien, notre camping n'est pas si loin : on décide de partir tôt et de prendre notre temps par la route côtière qui longe les fjords.
Le premier arrêt est fait pour Ophé puisqu'il s'agit de Pelorus bridge. C'est là que les nains s'enfuient sur la rivière à bord de tonneaux en bois dans le film Ze Hobbit. L'endroit est joli et vaut bien un arrêt.
Après Havelock nous bifurquons sur la gauche pour prendre la route des fjords. Elle tourne beaucoup mais est superbe et met le même temps que la route principale, alors pourquoi se priver ? Dès le début, un lookout (point de vue) nommé Cullen point, au bout d'une petite marche, nous permet d'admirer la baie et ses montagnes plongeantes magnifiques.
Nous nous arrêtons ensuite à divers endroits pour admirer la vue sur les montagnes et sur Picton. Cette petite ville portuaire a longtemps été célèbre en Nouvelle-Zélande pour son usine de transformation de viande, surnommée Picton University. Aujourd'hui l'usine est fermée, mais il reste des activités de transport de marchandises et notamment de tonnes de bois coupés des pinèdes des alentours.
Nous arrivons bien en avance au parking de l'embarcadère. On gare donc notre char et on part se mettre en quête d'une supérette pour acheter de quoi faire des sandwichs dans les rues proches du port. À côté du parking, nous notons la présence dans l'ancienne gare d'une locomotive à vapeur qui tire un petit train touristique. Nous reverrons son panache de fumée plus tard passer sur un viaduc, donnant une petite ambiance de Poudlard express à la scène.
Nous embarquons sur le ferry et nous y promenons le temps de la traversée. Il y a tout de même 3 ponts avec des bars et des restaus plus un sous-sol avec des jeux pour les gamins et même 2 salles de cinéma (en supplément). Après avoir profité de la première demi heure sur le pont supérieur, nous nous posons sur des fauteuils à l'arrière du navire. Seb fait de fréquents voyages pour prendre des photos sur le pont où le vent est très frais et sera récompensé par de belles vues sur les fjords et la visite de plusieurs dauphins qui suivaient le bateau pendant quelques minutes. Une dame nous a dit avoir vu une baleine dans le fjord et quelques lions de mer qui se prélassaient sur des rochers, mais nous avons raté ce spectacle. Dommage, on en verra plus tard !
Nous posons le pied sur l'île du nord au port de Wellington, capitale de son état, en milieu d'après midi. Mais, comme cet article s'appelle "Ile du SUD semaine 3", nous n'avons pas le droit d'en parler ici ! On sait, c'est moche de couper un jour en deux comme ça... faudra revenir lire la suite et puis c'est tout.
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