De Luang Prabang à Chiang Rai par le Mékong

Pour finir notre séjour au Laos, nous nous laissons glisser au fil du fleuve mythique que nous remontons depuis Phnom Penh, le Mékong. Cette lente croisière de deux jours nous ramène en Thaïlande, où nous allons visiter Chiang Rai avant de rejoindre à nouveau Bangkok d'où nous quitterons l'Asie après plus de 5 mois.

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Notre croisière sur le Mékong s’est déroulée les 7 et 8 mars. Nous avons ensuite passé 4 jours à Chiang Rai et avons passé deux journées à Bangkok avant de nous envoler le 15 mars 2018 vers le pays des kiwis.


De Luang Prabang à Huayxai en bateau


Initialement, nous avions envisagé de reprendre un bus direction Vientiane et de passer la frontière avec la Thaïlande au sud de la capitale. De là un train direct retourne à Bangkok. La longueur du trajet Luang Prabang - Vientiane nous a convaincu de ne pas faire ainsi. En plus, comme nous avons dû revenir en vitesse de Muang Ngoy, nous avons quelques jours de rab' devant nous avant notre vol pour la Nouvelle-Zélande. Comme Ophé a besoin d'une nouvelle injection de vaccin antirabique 3 jours plus tard, nous devons nous diriger vers une ville importante où nous sommes sûrs de trouver un hôpital correct. Du coup, nous ne pouvons pas rester beaucoup plus longtemps au Laos.

Nous avions en tête la possibilité de prendre un bateau sur le Mékong pour rejoindre la Thaïlande. Cela nous permettra d'arriver à Chiang Rai en 3 jours et de voir une autre facette du pays, au fil de l'eau. La croisière se déroule en deux étapes de 8 heures : Luang Prabang - Pakbeng - Huayxai.

Le matin du 7 mars, nous nous levons tôt. Le petit déjeuner inclus dans notre hôtel ne commence qu'à 7 heures mais nous arrivons quand même à grappiller quelques morceaux de baguette et du beurre. On se commande aussi des fried rice à emporter pour le midi et on demande à la réception d'aller nous négocier un tuktuk pour aller à l'embarcadère pendant que nous déjeunons, service royal. Le point de départ des bateaux a été déplacé depuis quelques années à 10km au nord de Luang Prabang. Auparavant, il se trouvait en plein centre. Nous parions que la mafia des tuktuks se trouve encore derrière cette idée brillante à 60000 kips. Nous arrivons au quai 30 minutes avant le départ prévu et nous achetons le billet pour le 1er tronçon au guichet, pour 105000 kips par personne. Evidemment, il y a moyen de tout acheter en ville dans une agence, pickup et bateau, mais c'est plus cher. Nous avions lu que certains bateaux étaient inconfortables avec des sièges en bois (ce qui permet de louer un coussin à prix d'or, car être assis sur un banc pendant 2x8 heures, ça use le popotin). Le nôtre est rempli de vieilles banquettes de mini bus, plutôt cosy et molles à souhait. Certaines peuvent même s'incliner pour la sieste. Le bateau est toujours sur le même modèle que ce qu'on a pu voir à Nong Khiaw mais en bien plus gros. Il est loin d'être plein : une dizaine de locaux s'installent tous à l'avant et une quinzaine de touristes, dont pas mal d'allemands. À l'arrière, après le moteur, se trouve l'appartement du commandant et de sa famille. On se sent donc un peu invités dans leur grand salon.

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Le moteur démarre dans un bruit de pétarade caractéristique qui va nous accompagner pendant les 8 prochaines heures et nous nous élançons à contre courant sur les flots du Mékong. Les vibrations, l'air frais qui nous caresse le visage, les paysages qui défilent à vitesse constante autour de nous... C'est un moment de contemplation très agréable.

La future ligne grande vitesse qui reliera la Chine à Luang PrabangIMG_1322IMG_1333Un moyen plus rapide pour faire le trajet en un jour : le speed boat... il faut mettre un casque et être trempé et secoué pendant 8 heures...

La première partie de la croisière est très riche en paysages. Nous passons entre des montagnes abruptes magnifiques. Puis, le décor devient plus plat et nous voyons passer rochers, plages, forêts... De temps à autre, des buffles noirs ou blancs se prélassent dans le sable et dans l'eau. Parfois, quelques silhouettes humaines se dressent sur les rives : chercheurs d'or, pécheurs, moines, fermiers ou enfants venus jouer et se rafraîchir... Là, sur une colline, un petit village qu'aucune route ne dessert apparaît et se laisse photographier. Bref, il y a de la vie au bord du Mékong, entre deux espaces vides et sauvages.

Quand on vous dit qu'elles sont confortables ces banquettesIMG_1347IMG_1353IMG_1356IMG_1358Ces bateaux sont des maisons flottantesIMG_1378Des buffles qui se rafraîchissentIMG_1383IMG_1385IMG_1386IMG_1395IMG_1401

Nous arrivons à Pakbeng le soir, peu avant le coucher du soleil. Nous trouvons rapidement une chambre et nous nous renseignons sur les départs du lendemain. Le soir, nous mangeons indien dans un petit restau sur les hauteurs de la ville.

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Le deuxième jour défile comme le premier. Notre bateau est cette fois un peu plus gros encore, mais toujours pas plein pour autant. Nous achetons des pâtisseries pour le petit déjeuner et des casse croûte pour midi à Pakbeng. Nous réglons ensuite les 110 000 kips par personne pour la journée à la famille de batelier et nous installons à bord. Il est amusant de voir parfois le bateau s'approcher d'une plage ou d'un rocher perdu au milieu de rien, sans une maison aperçue à des kilomètres, pour qu'un local puisse en sauter les bras chargés de courses faites à Luang Prabang. Pour les laotiens vivant ici, cette ligne régulière est un réel moyen de transport en commun qui les relient au reste du monde (ils paient évidemment moins cher que les touristes pour le billet car sinon cela représenterait une somme conséquente). Nous notons que les laotiens ne supportent pas plus le bateau que le bus, même sans la moindre vague... devant, nous entendons quelques vomitos. Beuargl !

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IMG_1417Chercheuse d'or

On ne se lasse pas de regarder les paysages. Comme c'est quand-même long, nous en profitons pour rédiger des articles, répondre enfin à nos mails en retard, écrire quelques cartes postales, manger, dormir, regarder des films (pour Ophé), lire... Parfois un rapide à remonter ralentit notre rythme immuable et vient remuer un tout petit peu l'embarcation. C'est donc une traversée où on prend le temps, heureusement nous avons de quoi nous occuper. Il faut aussi prévoir les repas de midi car contrairement aux bus qui s'arrêtent ou dans lesquels montent des vendeurs, ici, rien ne permet de faire le plein en route.

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IMG_1559Débarqués au milieu de rien

Pour les derniers kilomètres avant Huayxai, le Mékong sert de frontière naturelle entre le royaume du Siam, la Thaïlande, et le Laos. Si bien qu'en fonction du côté où l'on navigue on est techniquement dans l'un ou l'autre pays.

Nous arrivons à Huayxai et cherchons une auberge. Alors qu'on toque aux portes pour demander les prix, Seb tombe sur une guesthouse tenue par une petite mamie. Elle annonce 60 000 kips pour la chambre et quand on lui dit qu'on continue un peu à voir si on trouve ailleurs elle nous répond en français avec un petit regard rieur "moins que ça ? Je crois que vous aurez du mal !". Effectivement, même si la chambre est moyenne, la dame nous a fait rire et nous nous installons donc chez elle. Elle doit avoir environ 80 ans mais elle ne perd pas le nord, elle sait vendre sa came et en français s'il vous plaît, on lui prendra les billets de bus jusqu'à Chiang Rai (ok, c'est par flegme sur ce coup là on s'autorise quelques euros d'extra pour ne pas avoir à négocier un tuktuk jusqu'à la bus station et prendre 3 bus) et nous changerons nos derniers kips en baths chez elle. Elle parle apparemment un peu toutes les langues et sa malice nous a beaucoup plu. Le soir, nous avalons un dernier Lok lak arrosé d'une dernière Beerlao. Bye bye le Laos !

Le passage de frontière se fait pour une fois comme une lettre à la poste. Le tuktuk nous emmène au minibus qui nous emmène à la frontière. Les douaniers ont le sourire des deux côtés et ne demandent aucun bakchich. La navette obligatoire sur le "pont de l'amitié" est comprise dans notre billet. Et nous embarquons dans un autre minibus direct pour Chiang Rai une fois en Thaïlande (bon, on a dû attendre une bonne heure, quand-même). On n'était plus habitués à ce que ce soit si simple !

Chiang Rai, ville des temples multicolores


En même temps, ça nous arrange bien parce que nous ce qu'on a en tête à ce moment là c'est qu'il faut qu'on aille à l'hosto dès notre arrivée à Chiang Rai pour qu’Ophé puisse recevoir sa deuxième piqûre contre la rage.

Le bus nous débarque à un gros centre commercial sur le coup de 14h. On va manger au food court du centre (c'est en général un bon plan pour bien manger pour pas cher en Thaïlande). On se rend compte qu'on a raté la navette gratuite pour aller en ville de quelques minutes et nous n'avons pas trop envie d'attendre plus d'une heure pour la suivante et nous ne savons pas où passent les bus de ville. Alors on se met en route pour le centre ville à pied : environ 3km avec nos gros sacs. L'hôpital se trouve pile au milieu.

On débarque donc dans cette fourmilière en sueur avec nos sacs à dos. Ça fait tout de suite un autre effet qu'au Laos. Pour autant, les panneaux sont écrits en Thaï et on n'y pige pas grand chose. On arrive à trouver des gens qui baragouinent un peu d'anglais pour nous guider et Ophé sera rapidement prise en charge. D'abord un guichet qui enregistre son nom et ses données de passeport. Ensuite une infirmière qui prend sa tension, son poids, sa taille et à qui Ophé explique brièvement la raison de sa visite (un peu en langage des signes). On nous dirige vers le bureau des vaccinations. Des gens attendent dans le couloir mais une infirmière vient tout de suite nous demander la raison de notre passage. Elle nous donne un papier pour acheter le vaccin. La pharmacie de l'hôpital est juste à côté, 15 minutes de queue et on nous prépare le vaccin et la facture. Il n'y a plus qu'à régler et retourner au bureau pour faire l'injection. Tout s'enchaîne parfaitement dans ce qui ressemble pourtant à un bordel plein de services (oui oui pire qu’à Paris ;p), on sent qu'ils sont rodés. En moins d'une heure, nous revoilà à marcher jusqu'à notre guesthouse repérée dans le routard. Nous faisons notre demi-tonne de lessive (eh oui, si vous calculez cela fait 6 jours que nous bougeons tous les jours ou presque, donc nous arrivons au bout de notre réserve de slips propres) et nous nous posons dans le jardin. Ça, c'est fait !

Le soir, nous découvrons que contrairement à ce que nous avons pu lire, Chiang Rai est pleine de vie. Il y a de nombreux bars (bon, faut faire le tri, car il y a aussi une paire de "bars à hôtesses", où des vieux en marcel paient des verres à des filles bien plus jeunes qu'eux) et restaus avec des concerts. Nous flânons aussi au night bazaar régulier près de la gare de bus, où de nombreux stands vendent de l'artisanat plutôt bien fait. Nous passons devant les restaus pour touristes et, tout au fond, nous allons jusqu'à une place entourée de petits stands de bouffe. Nous jetons notre dévolu sur une bonne fondue chinoise, tout en regardant les musiciens et danseuses qui se relaient sur la scène. Très sympa. Et en dessert, un petit mango sticky rice glacé, je vous raconte pas !

On veut pas vous spoiler mais c'est du même architecte que le temple blanc
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Pour notre première journée pleine à Chiang Rai, nous louons un petit "scoopy". Les choses à voir sont en effet assez éloignées du centre et il vaut mieux être motorisé car elles sont mal desservies en transports. C'est la première fois depuis qu'on est partis qu'il faut rouler à gauche, mais cela vient assez vite. Nous partons vers le nord.

Premier arrêt, le "blue temple". Allez on ne va pas faire de faux suspense... C'est un temple, et il est bleu. Il semble tout droit sorti des rêves d'un dévot hippie (ce rêve bleu, c'est merveilleux). De grosses sculptures de dragons et autres Bouddhas ornent l'extérieur et l'intérieur. C'est la première fois que l'on voit un temple aussi décalé, recouvert d'un bleu schtroumpf, et ça nous plaît bien. Les peintures intérieures sont psychédéliques et une musique new age accompagne les prières et méditations des fidèles.

C'est bleu, c'est un temple, c'est le temple bleu !IMG_1455IMG_1456IMG_1457IMG_1458IMG_1459IMG_1462IMG_1464IMG_1467IMG_1469IMG_1471

C'est une réponse au temple noir, notre ultime étape de la journée, qui est lui-même une réponse au célèbre temple blanc... Il y a de la concurrence puisqu'un temple vert serait en construction ailleurs dans Chiang Rai. Quand on vous dit que c'est la ville des temples multicolores !

Mais pour reprendre nos esprits, nous nous arrêtons d'abord pour tremper nos pieds dans une source chaude gratuite. C'est la pause de midi et quelques Thaïs habillés en tenue de bureau viennent aussi tremper leurs petons pour se délasser.

Bienvenue à Chiang Rai les bains

Nous reprenons la route pour la "maison noire", aussi appelée black temple ou Baandam. Ici, l'artiste Thawan Duchanee mi mystique mi frapadingue crée depuis des années un univers sombre teinté de bouddhisme. Il mélange les codes asiatiques et occidentaux dans des pièces un peu dérangeantes. Nous avons croisé des gens qui n'aimaient pas du tout, nous on a trouvé que c'était la chose la plus intéressante à voir à Chiang Rai. Partout, des vieux crocodiles séchés, des os, des fauteuils en cornes de buffles, des peaux de serpents, des monstres, des Bouddhas et des sexes en bois (oui, le mélange fait drôle). Dans le temple principal, évidemment noir, nous assistons à une danse accompagnée de musique réalisée par des jeunes élèves. Une vraie visite très intense dans la folie dark d'un vieil artiste Thaï mondialement reconnu.

C'est noir, c'est un temple, c'est le temple noir !IMG_1483IMG_1484IMG_1485IMG_1492Game of Throne version cornes de bufflesL'artiste est au milieu du tableauUne louche loucheIMG_1500IMG_1501IMG_1504IMG_1507IMG_1514IMG_1516IMG_1517IMG_1521IMG_1523IMG_1525



Comme on est samedi, un énorme nightmarket a lieu le soir dans Thanon Thanalai street. Nous nous y rendons et parcourons la multitude de stands qui s'étalent sur plus d'un kilomètre. C'est un des plus grands nightmarket que nous avons pu voir en Asie et il y a de tout, du vrai artisanat comme des vendeurs de daubes en plastoque (Seb a faillit craquer pour un chien qui hoche la tête pour mettre dans le van en Nouvelle-Zélande). Quelques stands de bouffe variés également, nous faisons donc un repas en prenant plusieurs petits trucs, brochettes, maïs, gâteau... Seb voit un vendeur d'insectes et se dit que c'est quand-même con de quitter bientôt l'Asie sans y avoir goûté ! Le vendeur lui donnera un grillon et un ver à soie frits. Verdict : ce n'est franchement pas dégueu, le goût ressemble un peu à la noisette ou aux châtaignes et avec du sel ça peut faire un petit apéro genre cahuètes, mais c'est un peu farineux. It's a good source of proteins !

IMG_1529IMG_1541La fête des fleurs près du nightmarketIMG_1545T'as un truc entre les dents

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Nous gardons le scout pour une deuxième journée afin de nous rendre à l'attraction qui fait la renommée de la ville : le temple blanc ou Wat Rong Khun. Encore un délire au long court d'un artiste qui façonne ce bâtiment depuis de nombreuses années. Cette fois, c'est une grosse meringue immaculée qui se dresse devant nous. Avec le soleil, c'est éblouissant. Premier constat, c'est sur le circuit touristique des chinois, donc il y a un monde fou. Ça ne nous fait donc pas le même effet que les deux autres temples, encore un peu plus intimes. Partout des sculptures chargées et étonnantes. Des gardiens qui semblent sortis de l'armée des morts dans Game of Thrones, un marais de mains représentant l'enfer, des monstres avec un œil, des têtes de Batman, Ironman, Gollum et Hellboy pendues à un arbre, et au milieu de ce boxon, des Apsaras et des Bouddhas. On ne sait plus où donner de la tête ! À l'intérieur, sur le mur du temple, une fresque complètement post-moderne et surréaliste reprenant tous les éléments de la pop culture, de Star Wars à Superman, en passant par Pokémon, Robocop, Kung Fu Panda, Matrix et Michael Jackson mêlés à des éléments bouddhistes et des planètes. On ne peut malheureusement pas photographier l'œuvre, la sécurité veille au grain ! (Mais elle est sur google image, ahah) En face, un grand Bouddha veille et il doit bien se demander ce que c'est que ce joyeux merdier.

C'est blanc, c'est un temple, c'est le temple blanc !IMG_1569IMG_1571IMG_1573IMG_1575IMG_1576IMG_1577IMG_1579Gollum et Hell boyTransformer
A l'intérieur du temple blanc https://brainberries.co/design/wat-rong-khun-white-temple-thailand/3/






Sur le retour, nous passons par le Singha parc (du nom de la marque de bière). Un peu pauvre malgré la taille, mais on se pose un peu près des plantations de thé et c'est agréable.

IMG_1592Reproduction à l'échelle 1 d'une photo de chinois, dans les plantations de théIMG_1596IMG_1600

Le soir, nous mangeons un burger au bien nommé restaurant Heaven burgers qui se trouve dans notre rue, accompagné de frites qui sont probablement "les meilleures ever". On ne connaît pas leur secret (on soupçonne qu'il y a du parmesan autour de la patate) mais ça vaut le détour parce c'est croustillant à souhait. Ils méritaient qu'on en parle ici !

Le dernier jour, nous attendons notre bus de nuit tranquillement dans le jardin de l'hôtel. Nous irons quand-même voir quelques temples (dont celui qui contient une réplique du bouddha d'émeraude) et le marché, pour la forme. On sent qu’Ophé sature des temples, il est temps de quitter ce continent.

IMG_1602Un gros Bouddha joyeux, assez peu commun dans les pays que nous avons traversés... On les trouve plutôt en ChineIMG_1604

Bangkok encore


Nous revoilà à Bangkok pour boucler ce tour d'Asie puisque c'est de là que part notre vol pour l'occident.

La ville est grande et il nous reste heureusement plein de choses à voir. Nous nous promenons du côté du marché au fleur, proche du quartier chinois. On y trouve même deux nouveaux magnifiques sacs à gravats pour emballer nos backpacks dans les soutes, vu que les nôtres ont disparus depuis le vol Birmanie – Thaïlande.

Pratique pour la siesteIMG_1613IMG_1616Des offrandes pour les temples, préparées à une vitesse impressionnante

Nous profitons de ce passage pour faire un tour chez Décathlon. Eh oui, ça existe ici aussi, il y en a même 6 à Bangkok ! On s'achète des doudounes, fini l'été permanent nous nous envolons pour l'hiver et nous aurons besoin de nous couvrir...

Nous avons aussi la bonne surprise de recroiser Domi, Manu et Léo qui passent par la capitale également en même temps que nous. Ils prennent une chambre dans le même hôtel que nous. L'occasion est trop belle de partager un dernier restau indien avec eux et de reboire un verre de bière et de Sato (sorte de bière de riz, pas cher mais pas terrible), à ces 1 mois et demi de route ensemble en pointillé. Bye bye les amis, cette fois c'est sûr qu'on ne se reverra pas avant quelques mois. On a passé de supers moments en votre compagnie !

Notre hôtel est près de la gare, c'est le moyen le moins cher pour se rendre à l'aéroport de Don Mueang (genre 10 centimes d'euros, ridiculement imbattable). Zou, au revoir l'Asie. Ça nous fait tout drôle après 6 mois... De l’excitation mêlée à de la nostalgie.

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