Se prendre pour des dieux incas à Cusco et dans la vallée sacrée

Cusco, au cœur de l'empire Inca est une ville très plaisante et accueillante. C'est aussi le point de départ idéal pour rayonner dans la région, et notamment dans la magnifique vallée sacrée 

On a presque envie de se prendre pour des dieux incas à Cusco, la ville sacrée de nos ancêtres les gaulois, euh pardon, les incas.

Pas mal de temps passé à Cusco, en pointillés, entre le 1er et le 17 août 2018.


Si on commençait l'article par vous donner un seul conseil ce serait celui-ci : prenez la route depuis Puno jusqu'à Cusco, côté hublot. Certes c'est long car on a mis à peu près 8h pour faire 380 km mais elle vaut largement le détour.

Rassurez-vous, ce n'est pas un lac d'huile mais l'effet du filtre polarisant et de la vitre du bus

Nous quittons petit à petit les bords du lac Titicaca pour naviguer entre plaines sèches, villages traditionnels et leurs champs, lagunes et hauts sommets enneigés. En s'approchant de Cusco, à 3400m d'altitude, le paysage change soudainement avec plus d'arbres et de verdure, en effet, depuis l'altiplano, nous redescendons légèrement.


Nous arrivons vers 16h et prenons un micro (le mini bus local par excellence crachant tout noir et passant de la musique traditionnelle à fond) pour aller à notre hostel, le cobra hostel. 
En arrivant, nous sommes très déçus de cet hostel (et c'est la première fois que ça nous arrive). Il est certes bien placé mais ce n'est pas du tout propre (les draps ne sont clairement pas changés entre autre) et tout est en travaux. Le jacuzzi qu'on nous vendait sur booking en nous présentant une photo prometteuse n'est clairement pas en état de marche, en bref cette auberge ne vaut pas sa note de 8 sur booking. Mais bon, comme c'est la haute saison nous n'avons pas le choix et on a dû réserver pour 3 nuits. Le point positif c'est qu'au moins la douche est bien chaude et que ce n'est pas une douche Claude François.


Allons donc découvrir Cusco de nuit. Cusco est une ville d'altitude d'une taille modérée, avec environ 300 000 habitants. Mais c'est aussi la capitale culturelle et touristique du Pérou de part sa proximité avec le Macchu Picchu, la vallée sacrée et autres randonnées toutes plus attirantes les unes que les autres. Ne vous attendez donc pas à être seuls. On prévoit donc d'y rester un bon bout de temps (en tout 16 jours dans la région, en comptant la visite du Machu Picchu, le trek du Choquequirao et la randonnée à la montagne des 7 couleurs) afin de rayonner autour et de profiter au maximum de ce que cette région a à nous offrir.


Cusco fut la capitale des Incas après que Manco Capac et Mama Ocllo auraient fondé la ville au XII ème siècle suite à leur « naissance » dans le lac Titicaca. Oui bon c'est un peu tordu mais c'est comme ça, les Incas. Avant l'arrivée des conquistadors, la ville était partagée en quatre quartiers, occupés par les Incas (qui sont les chefs guerriers) et des ressortissants des tribus de leur empire. Les principaux monuments dataient de l'Inca Pachacutec (ou Pachacuti). On peut encore admirer les murs incas originels dans certaines rues de la ville ou même le temple du Soleil. La ville a donc cette aura mystique dont regorge toutes les grandes villes de l'histoire aujourd'hui disparues et c'est cela qui nous plaît avant tout.


Nous voyons les trois places principales qui sont la plaza San Francisco, la plaza Regocijo et la traditionnelle plaza de Armas. Nous rentrons également dans quelques églises (heureusement que les conquistadors espagnols sont passés par là pour civiliser le pays…) Le soir, nous allons manger une bonne pizza sur la place Regocijo, un bon plat bien de là bas... Ou pas !


Le lendemain, après une bonne grasse matinée, nous découvrons un truc absolument génial pour le petit-déjeuner : des Churos au dulce de lece ! Nous partons ensuite visiter le mercado San Francisco tout près de notre hôtel. Nous y prenons un café et un maté et achetons des sandwichs pour le midi. Le marché est beau et animé même si on sent qu'il y a pas mal de boutiques pour touristes.

Un bon frometon

Vers 13h, nous allons rejoindre le point de départ d'un free walking tour. Notre guide "Elvis" n'est pas très emballé par la visite et son discours est un peu confus. Il nous explique brièvement quelques faits historiques sur les Incas mais très vite les premières personnes quittent le tour. Nous allons vers le marché que nous avons déjà vu le matin et il nous parle des fruits et des légumes, ce n'est vraiment pas passionnant. Nous décidons nous aussi de partir en lui laissant un pourboire (à ce stade il ne reste que 4 touristes sur les 12 du départ). Le pauvre. C'est la première fois que nous sommes déçus par ce genre de tour.


Nous visitons donc Cusco par nous même en commençant par le vieux quartier San Blas. Pour y grimper, nous passons dans de nombreuses ruelles aux murs incas impressionnants de précision. Impossible de glisser une feuille de papier entre ces blocs de pierre monumentaux. Après de nombreux escaliers, nous arrivons sur les hauteurs de Cusco, qui nous offrent une vue splendide sur la cité classée à l'Unesco.

Pas mal pour l'époque
Un beau mix de mur inca et d'architecture espagnole
Il paraît que vu du ciel, la ville avait la forme d'un puma

Nous redescendons par la très jolie plazoleta de Nazarenas où on nous propose de faire une photo avec des agneaux affublés de bonnets en laine. Merci, mais non merci !

De là, nous descendons encore pour rejoindre le couvent Santo Domingo qui est construit sur les ruines de l'ancien temple du soleil Inca de Qoricancha. Après le tremblement de terre de 1950, les habitants ont redécouvert d'anciens murs Incas majestueux qui avaient été recouverts par les espagnols à la construction du couvent. On raconte que jadis, ils étaient couverts d'or et de pierres précieuses et que le lieu était le plus riche temple Inca servant à vénérer le dieu du Soleil. Les espagnols se sont donc empressé de détruire l'édifice et de piller ses richesses pour les envoyer en Europe sous forme de lingots...

Alignement parfait de fenêtres trapézoïdales incas

Il reste à présent un intéressant mélange d'architecture inca et hispanique, le tout recouvert d'une toiture moderne. Le lieu est vraiment beau à visiter : un mix entre les murs massifs inclinés aux ouvertures trapézoïdales typiques, les arcades du cloître et de grandes vitres.

Le soir, nous retrouvons Sonia et Vincent, Max et Evy sur le parvis de la cathédrale. Nous apprécions vraiment Cusco mais à ce stade nous avons été sollicités environ 35237 fois pour un massage, 43592 fois pour un restau, 12375 fois pour acheter des peintures ou autres conneries et nous en avons un peu marre... les joies des villes touristiques ! Nous allons au restau El Encuentro. On va ensuite dans un bar qui nous offre un rhum coca gratos et où il y a de la musique live.

Le lendemain, après avoir avalé nos désormais traditionnels Churos et un bon jus d'orange frais, nous montons avec Evelyne et Maxime vers le nord ouest de Cusco sur le site de Sacsayhuaman (prononcez Sexy Woman). Après la grimpette, nous arrivons à la caisse et constatons qu'il faut prendre un boletto general (billet) à 130 soles (35€) qui couvre aussi la vallée sacrée. On hésite un peu car c'est le seul site de Cusco que nous prévoyons de faire, l'inclure dans le billet revient donc un peu cher vs un billet partiel uniquement pour la vallée. 


Nous y allons tout de même et découvrons un site mi temple mi forteresse impressionnant. Les blocs de pierre parfaitement emboîtés et taillés sont gigantesques.

On essaye de se faire des amis
Mais en fait on en avait déjà
Mise à l'échelle : comment ont-ils déplacé ces pierres ?
De là, on prend conscience de la dimension du site, et de sa forme en dents de scie

Puisqu'on a le boletto, on continue avec le double site de Qenqo tout proche où avaient lieu des sacrifices (de llama et de petites filles). Le site en lui même est moins impressionnant mais joli tout de même.

En redescendant vers la plaza de armas, nos amis nous amènent chez un glacier très bon où l'on peut choisir une base de glace mélangée à un fruit frais. La glace est faite minute sur une plaque froide. Seb tente vanille avocat (pas mal) et Ophé prend un plus classique yaourt fraises. Le soir, nous nous retrouvons pour manger un bon burger avec des frites de papas natives.
Comme le Pérou est réputé pour sa gastronomie, on en profite (et donc on en parle beaucoup dans nos articles car la cuisine y est vraiment très bonne).

Pour notre 3ème jour à Cuzco, nous prenons le bus avec Evelyne et Maxime pour aller visiter le sanctuaire animalier de Cochahuasi, sur la route de Pisac, une des villes de la vallée sacrée.
Un guide nous fait la visite en anglais mais semble pressé d'en finir. Nous voyons des animaux sauvages rescapés de braconniers ou qui étaient utilisés comme animaux de compagnie ou destinés à être vendus sur des marchés.

Quand llama fâché, lui toujours faire ainsi
L'impressionnant (et moche) condor, vu de très près

Certains pourront être relâchés dans la nature mais la plupart ne sont plus capables d'y survivre. Vicunias (ressemblant aux Alpagas dont la fourrure peut valoir jusqu'à 400 euros le kilo), ours andins, pumas (auparavant drogués pour faire des shows dans une discothèque), singes, toucan au bec cassé et de majestueux condors que l'on voit voler à quelques centimètres de nous... La visite est très rapidement expédiée en 15 minutes mais on peut ensuite refaire un tour par nous même pour revoir les animaux, heureusement. Nous sommes restés en admiration devant le vol des condors et devant un singe araignée cherchant à nous attraper la main depuis sa cage.

C'est pas beau de tirer la langue !
Un Puma junkie, autre animal sacré pour les incas
Sur la route du retour, nous avons repéré 2 sites inclus dans notre boletto : Puka Pukara et Tambomachay. Le premier est une forteresse aux pierres un peu rouges (surtout au crépuscule dit-on), le second fut un hôtel spa inca avec 3 fontaines et de beaux murs. Même si ce sont des sites secondaires, la balade est plaisante.

Espace détente pour Inca fatigué

Nous redescendons à Cusco car nous devons changer d'hôtel, et on est plutôt contents de se barrer de cet endroit crado. Nous attendons nos sacs plus d'une heure et demi car le mec fait la sieste dans une des chambres qu'il loue… On en profite pour regarder un peu pour les USA car comme il va falloir un peu plus s'organiser pour visiter les parcs et qu'on est complètement à l'arrache et bien ça promet, et ça travaille notre Séb.


On traverse la ville pour trouver notre nouvel hôtel et nous avons du mal à le trouver : pas de nom à l'adresse indiquée... finalement un ouvrier nous ouvre et nous entrons dans une cour en travaux puis dans un escalier tout vieillot et très raide. Où est-on encore tombés ? Finalement on arrive dans une improbable réception flambant neuve, et la chambre est nickel, et plutôt super classe ! Ouf !
Nous ressortons manger dans un restaurant un bon Ceviche de truite et une super salade avec nos deux acolytes. Une bonne douche chaude et au lit (double !).

Un petit tour par la Vallée Sacrée

Nous consacrons notre dernière journée aux alentours de Cusco pour nous rendre à la vallée Sacrée après un jour de repos forcé suite à notre randonnée à la montagne des 7 couleurs (que l'on vous racontera dans un autre article) et à cause d'une grève générale des transports (comme quoi il n'y a pas qu'en France qu'on est ronchons). Nous partons à 6H du matin pour visiter l'ensemble des villes de la vallée Sacrée et rentrerons à 19H30 pour faire un restaurant avec Evelyne et Max car nos chemins se séparent bientôt, comme ils ont un peu plus de temps que nous au Pérou, ils prévoient de faire des étapes en plus.

Comme vous, on trouve que la visite de la vallée sacrée en un jour, c'est un peu short. Malheureusement, comme il ne nous reste qu'un seul jour disponible dans notre timing serré on s'en accommode. Sinon, on se serait bien passé du tour organisé !

Après avoir attendu longtemps au point de rendez-vous, on vient enfin nous chercher. Il ne faut pas stresser, c'est normal ! Nous sommes le groupe Puma (mon dieu) avec notre guide Julio Cesario (non mais vraiment...on ose pas rire des fois que ce soit ses vrais noms et prénoms).

La vallée Sacrée est généralement considérée comme incluant tout ce qui se trouve entre Písac et Ollantaytambo le long de la rivière Urubamba, la « rivière sacrée » qui a creusé cette vallée. La rivière Urubamba est alimentée par les nombreux affluents qui descendent des vallées et gorges attenantes. Cette zone regroupe de nombreux sites archéologiques, bourgades et villages datant de l'époque incaïque et où l'on parle toujours l'aymara et le quechua. La vallée était particulièrement appréciée par les Incas pour ses caractéristiques géographiques et climatiques, et pour sa fertilité.

Chinchero

Notre premier arrêt se fait sur la route pour aller à Chinchero dans la communauté wilawila qui nous présente ses teintures et tissages. C'est joli mais le discours commercial est bien rodé si bien que ça nous fait un peu de peine.

Teinture pour poils de llamas

Direction Chinchero qui est le nom original de cette ancienne cité inca. Ce village perché à 3 760 m d’altitude, est entouré d'un magnifique paysage vert bordé de hautes montagnes, typique de la Vallée Sacrée des Incas. C’est un village blanc où on trouve principalement des maisons construites en adobe (mélange de boue et de paille), des petites rues pavées, des arcs coloniaux et des habitants qui portent encore des habits traditionnels. D'ailleurs, à travers ses 15 000 habitants, on retrouve pas moins de 12 différentes communautés.


Le village jouit d'un palais considéré comme un waka (lieu sacré) ayant forme pyramidale antisismique (les murs sont légèrement inclinés vers l'intérieur). Les espagnols ont détruit ce palais à 95%. A la place ils y ont construit une église au 16ème siècle pour évangéliser. On peut également observer des villageoises qui trient et font sécher des papas sur la place principale ainsi que des cultures en terrasses. Nous n'avons pas trop de temps pour nous y attarder, avec ce tour notre temps est compté et c'est vraiment dommage. On vous conseille vraiment d'y venir par vos propres moyens et de dormir dans ce charmant village.

Atelier séchage de patates
Culture de gazon en terrasses

Moray

Nous reprenons notre bus pour aller un peu plus loin à Moray (Muyuk Uray signifiant "cercle en dessous", car ce sont en fait une multitude de terrasses en cercles les unes sur les autres). Le site est vraiment très impressionnant. C'est le laboratoire agricole de la vallée avec différentes températures de 1 à 2° en plus ou en moins à chaque terrasse. De quoi expérimenter des microclimats.
Ce site a été construit sous Pachakuteq qui a unifié et élargi le royaume. On y cultivait 3000 variétés de patates et 800 de maïs.


Chaque terrasse est faite de 4 couches, la couche fertile du dessus provient de la jungle à 90km d'ici. La coca poussait sur les hautes terrasses pour avoir plus de lumière. Il y avait également un système d'irrigation utilisant 2 sources naturelles. En bas on trouvait le maïs et, plus haut, les papas et le quinoa. 


En bas, il fait régulièrement jusqu'à 36°C, ce qui permet de cultiver des plantes tropicales en hiver. En effet, grâce à la forme des terrasses, le vent vient de la cordillère et circule en spirale jusqu'au centre de la dépression naturelle, empêchant l'air chaud de s'échapper. Les murs sont en pierres volcaniques ce qui conserve la chaleur et chauffe la masse d'air. Ces Incas avaient tout compris. La partie rectangulaire au milieu servait à stocker les graines.


Dans l'imaginaire inca, le grenier rectangulaire servant à stocker les graines représente le mâle avec un système d'irrigation qui est au milieu des terrasses en cercle et qui féconde la terre, la Pachamama.


La salineras de Maras

Nous nous dirigeons ensuite vers la salineras de Maras, qui est une montagne de sel où il est récolté une fois encore en terrasse. Ce sel est originaire de la période crétacé quand il y avait ici un océan. Le nom original est kachirakai kachi ce qui signifie la montagne de sel.


Le sel arrive et est mélangé à l'eau souterraine. C'était une monnaie d'échange et il était aussi utilisé pour la cuisine et la momification au temps des incas. On peut y admirer 4000 piscines de 5m2 et 10cm de profondeur en terrasses. Le sel y est récolté 1 fois par semaine. Bel effet !


La couche du dessus est la fleur de sel, au milieu on trouve le sel rose, et en dessous le sel de bain rouge qui est non comestible. Jusqu'à 3000 tonnes sont extraites par saison.


Ollantaytambo

Notre arrêt suivant se fait à Ollantaytambo. 70% de la ville est bâtie sur les fondations incas, conservant les rues et le plan d'urbanisme d'origine. Il y a 4 secteurs : religieux, militaire, agricole et urbain. Le temple du soleil a été construit en 1486 sous Pachakuteq et a nécessité 80 ans de travaux avec 10 000 ouvriers. Les blocs de pierre du temple du soleil viennent de 7km plus loin et pèsent parfois 60 t. Qu'on ne vienne pas nous dire qu'ils n'ont pas eu un petit coup de pouce des extraterrestres !


On peut y admirer des formes de lama dans les terrasses. En ville, on retrouve 50 groupes de bâtiments positionnés en rectangle avec des patios, les canchas. Sur la montagne en face, on peut imaginer la tête d'un vieil homme qui représente le dieu Viracocha. Des colcas (des greniers) sont placés sur la montagne pour stocker le maïs, les feuilles de coca, les patates séchées et sont ventilés par de petites ouvertures.

C'est raide !

Cette ville est située à un point stratégique entre la jungle (pour la coca) et le Machu Picchu. Les incas ont assimilé plusieurs technologies pré-incas pour la taille et le transport des pierres (les mêmes que pour la construction des sites de tiwanaku et nazka), les terrasses de culture et autres, et les ont mises en œuvre ici de façon magistrale. 


Pour couper les pierres, ils faisaient des trous à intervalles réguliers avec un outil en roche plus dure et magnétique puis ils mettaient du bois dans les trous. Il ne restait alors plus qu'à verser de l'eau pour faire gonfler les bouts de bois et éclater la pierre. Il utilisaient ensuite des rampes pour monter les blocs sur la montagne… Rien que ça !

Pisac

Le dernier arrêt de la journée se fera à Pisac signifiant perdrix. Si on regarde une vue aérienne de la cité on peut y voir une forme d'oiseau, Pachakuteq utilisant toujours les formes de la nature dans ses constructions.


On retrouve à nouveau plusieurs secteurs dans cette cité comme le quartier militaire, agricole, religieux, et une université d'artisanat pour les femmes. La sectorisation est commune à toutes les cités incas. À Pisac on peut découvrir en plus un observatoire astronomique car les incas considéraient la voie lactée comme une rivière secrète et en étaient fascinés. C'est également un endroit sacré car ici poussait, dit-on, le meilleur maïs du Pérou. L'eau utilisée pour irriguer les terrasses vient de la Cordillère, à 7km. Il a donc fallu construire un système d'irrigation complexe. On y trouve aussi des grottes précolombiennes abritant 3000 tombes.

Notre guide nous apprend que les Incas croient en 3 animaux sacrés pour 3 mondes différents : le serpent sous la terre, le puma pour la terre, et le condor dans le ciel. Ceci explique les nombreuses représentations de ces animaux un peu partout.


La nuit commence malheureusement à tomber et nous n'avons pas le temps de voir tout le site...

Adorable étape, dommage que nous n'ayons pas vu d'Incas !

1 commentaire:

  1. A ces incas quel peuple et dire qu'il a disparu en grande parti à cause des europeens soit disant plus inteligents! En fait on apprend rien l'histoire se répète.
    Un fidèle lecteur d

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