Premiers pas en terre népalaise

Nos premiers pas en terre Népalaise sont aussi l'occasion pour nous de publier notre premier article sur ce blog. On vous demandera donc un peu d'indulgence ;).

Drapeau du Népal


Nos premiers pas en terre Népalaise, ça commence un peu comme ça:

Après quelques heures d'avion depuis Dubaï, l'arrivée à Katmandou se fait en grandes pompes. La vue depuis l'avion se passe de mots. Un coup d’œil sur la gauche de l'appareil et nous apercevons la chaîne de montagnes de l'Annapurna enveloppée dans son manteau de nuages rougeoyant. Sur la droite, quelques rivières sorties de leurs lits et des cultures en terrasse. Nous retenons notre souffle avant que l'avion ne pique du nez pour commencer notre atterrissage. Nous le laissons derrière nous avec comme seul souvenir pour son retour sur Dubaï, un petit goût de France. Nos backpacks ont eu le bon goût de nous suivre (ouf!), bien emballés dans leurs superbes sacs à gravats du plus bel effet.

Vue des montagnes au soleil couchant, depuis l'avion

Nous sommes prêts à plonger dans l'inconnu. Tous nos sens sont en éveil. Premier baptême de négociation avec le taxi qui doit nous conduire jusqu'à l'hôtel : premier guichet : lui "c'est 700 NRP", nous "OK mais on va voir s'il n'y a pas un bus quand même", lui "OK je vous le fait à 600", nous, on sort on ne trouve pas le bus, on revient, il n'est plus là et on retrouve un autre chauffeur à 700. Bon, on fera mieux la prochaine fois, on a 1 an pour apprendre... Le taxi fuse en évitant les motos klaxonnantes d'un côté, les piétons "piétonnants" au milieu de la route. Nous observons cela avec nos regards d'européens, impressionnés. Un joyeux bordel organisé. 

Nous sommes bien contents d'arriver dans un lit et sous une douche (chaude, quand on sait la dompter) après tout ce périple. L'accueil est au top. Il nous reste maintenant à digérer les 4h45 de décalage horaire.

Le lendemain, nous commençons notre journée par la visite du temple "Swayambhunath", autrement appelé "Monkey Temple" (bien que ce terme soit considéré comme irrespectueux par certains népalais). N'empêche qu'il porte bien son nom. Il y a des singes partout : des petits qui jouent entre eux, des trop petits qui se déplacent sur le dos de leur maman, seuls, à deux, voire même à trois. On est tout de même en Asie et les singes ne sauraient déroger à cette règle : à moins de trois sur un moyen de transport prévu pour une personne, il reste de la place. Des mâles dominants qui se font gentiment gratter le ventre ou le dos par toute la famille. Des qui vous jettent un regard supérieur dès que vous marchez dans leur direction. Des qui font tomber les petits gamins en les griffant. De braves bêtes.


La route pour arriver au temple n'est pas de tout repos pour celui qui n'est pas habitué aux terres asiatiques. Elle grouille de monde, il faut éviter les voitures, les motos, les porteurs, les enfants qui courent partout, les veaux qui broutent les déchets. Tout le monde est affairé à quelque chose : entre ceux qui travaillent la ferraille, ceux qui réparent les vélos, fabriquent des moteurs, des machines à coudre, se lavent ou lavent leur linge dans les bains dédiés, les informations à emmagasiner ne manquent pas et le dépaysement est total. La route vaut à elle seule le détour. La contempler sans buts, un must absolu.


Les 300 et quelques marches pour arriver au majestueux Stûpa tirent aussi sur les guibolles. Mais la récompense nous fait vite oublier la transpiration et l'essoufflement. La vue depuis là haut est sublime et l'ambiance est mystique. Les népalais s'y rendant sont de religion bouddhiste ou hindouiste : ils viennent faire tourner les mantras tout autour du Stûpa pour se porter chance, prier et faire des offrandes de nourriture. Ophé se retrouve avec un point rouge sur le front (une tikka) et un pétale orange dans les cheveux pour lui porter chance. Les singes et les chiens attendent sagement les restes de nourriture et nous déboulons dans cette ferveur religieuse sans que cela ne les dérange nullement.




Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons à Durbar Square. Ce lieux rassemblant temples et palais largement endommagés suite au récent séisme, n'en reste pas moins majestueux. Les temples sont ornés de sculptures en bois très fines, (tellement fines que l'on croirait de la dentelle) faisant référence à la culture Neware. Les couleurs sont sublimées par les reflets du soleil couchant sur la pierre rouge. Nous en profitons pour nous asseoir sur les marches d'un temple et contempler ce lieux de rassemblement, de prière et de vie loin de l'agitation du centre ville.



4 commentaires:

  1. Hello les trotteurs! On a hâte de lire la suite. Continuez d'en prendre plein les yeux!
    (En format mobile les photos font une drôle de tête par contre)

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    1. Mais non, les gens sont juste tous grands et minces! Ça marche mieux en paysage... je vais enquêter !

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  2. Un bien beau premier article. Très bien écrit :)! On voyage avec vous, on s’y croirait :)! On pense à vous les chouchous!
    Rémy

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  3. Super article, les trotteurs ! C'est bien écrit et les photos sont superbes. Continuez à nous faire voyager avec vous comme ça, c'est un régal. On vous embrasse

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